C’est dans un contexte informel et presque familial que le grand-duc Henri de Luxembourg vient d’effectuer son dernier voyage officiel à l’étranger avant son abdication. C’est en Suisse pays où il a rencontré son épouse que le souverain luxembourgeois a participé au sommet informel des chefs d’États de pays germanophones réunissant la Suisse, le Luxembourg, le Liechtenstein, l’Allemagne, l’Autriche et la Belgique. Parmi les chefs d’État de ce sommet, trois sont des monarques et deux sont cousins germains.
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Un sommet informel entre chefs d’État en Suisse vient conclure 25 ans de missions à l’étranger pour Henri de Luxembourg
Le grand-duc Henri de Luxembourg a prévu de céder son trône le 3 octobre prochain. Dans tout juste un mois, son fils Guillaume deviendra le nouveau grand-duc de Luxembourg et Henri abandonner sa fonction de chef d’État. Ces 4 et 5 septembre 2025, le grand-duc Henri s’est rendu dans le nord-est de la Suisse, dans le canton de Saint-Gall, où se déroulait le sommet informel des chefs d’État des pays germanophones. Organisé depuis 2004, ce sommet réunit les dirigeants des pays européens ayant l’allemand parmi leurs langues officielles. La Belgique et le Luxembourg ont rejoint le groupe en 2014.
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La présidente de la Confédération suisse Karin Keller-Sutter a accueilli un à un ses invités, à Ragaz-les-Bains, accompagnée de son époux, Morton Keller. Le président autrichien Alexander Van der Bellen était accompagné de son épouse, Doris Schmidauer, le roi Philippe de Belgique a ensuite salué la présidente suisse avec la reine Mathilde. Le prince héréditaire Alois de Liechtenstein et son épouse, la princesse héréditaire Sophie, n’ont eu qu’à traverser la frontière, le canton de Saint-Gall étant frontalier avec la Principauté.
Alois n’est pas officiellement le chef d’État du Liechtenstein mais son père lui a confié la régence de la Principauté en 2004, ce qui signifie qu’il le représente en permanence et bénéficie de la totalité des prérogatives d’un chef d’État. Le président fédéral allemand Frank-Walter et son épouse Elke Büdenbender étaient bien entendu présents à cette réunion réunissant les pays germanophones. Enfin, le grand-duc Henri s’est rendu seul en Suisse, sans la grande-duchesse Maria Teresa, malgré le caractère historique de ce voyage.
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Retrouvailles entre les dirigeants des six pays européens ayant l’allemand parmi ses langues nationales
Tout ce petit groupe se connaît bien, étant donné que ce sommet est organisé chaque année, à tour de rôle dans l’un des six pays. Seule la présidente suisse devait faire la connaissance de ses invités puisque le mandat présidentiel est d’un an seulement en Suisse. C’était l’occasion aussi de féliciter Alois et Sophie de Liechtenstein, heureux parents qui ont marié leur fille le week-end dernier. Quant au roi Philippe et au grand-duc Henri, cousins germains, leurs retrouvailles prennent toujours l’allure d’une rencontre de famille.
Le 4 septembre, une réunion s’est tenue à Ragaz-les-Bains autour des questions politiques actuelles. En soirée, la présidente suisse avait organisé un dîner. Tous vêtus de tenues de soirée, les présidents et souverains ont posé devant le magnifique décor montagneux pour garder un beau souvenir de ce séjour en Suisse.
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Direction Saint-Gall en train
Au deuxième jour, le 5 septembre, les chefs d’État et les épouses ont pris le train pour rejoindre Saint-Gall. Avec ses 80 000 habitants, Saint-Gall est la huitième ville de Suisse. Durant le trajet en train, les présidents et monarques ont échangé sur le thème de « La compétitivité européenne ».
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Visite des merveilles de Saint-Gall pour conclure ce voyage
À Saint-Gall, le président du gouvernement du canton de Saint -Gall, Beat Tinner, et la maire de Saint -Gall, Maria Pappa, ont accueilli le groupe à la sortie du train. Ensemble, ils se sont promenés dans la vieille ville et ont pu rencontrer les citoyens. Après le déjeuner, le groupe a visité le monastère de Saint-Gall, la bibliothèque de l’abbaye et la cathédrale.
Le séjour de deux jours en Suisse s’est terminé dans l’après-midi pour les six dirigeants, reprenant chacun la direction de sa capitale en se donnant rendez-vous dans un an. Le grand-duc Henri a salué son cousin Philippe, qu’il retrouvera prochainement. Le roi des Belges a prévu d’être présent lors de certaines célébrations de l’avènement de son petit-cousin Guillaume dans un mois à Luxembourg.
