La première journée de règne du grand-duc Guillaume s’est conclue par une soirée de gala au palais grand-ducal. Le grand-duc Guillaume et la grande-duchesse Stéphanie ont organisé leur première réception, à laquelle ont assisté le couple royal belge, le couple royal néerlandais, le président français et le président allemand. De la vaisselle au menu, tout avait été soigneusement choisi par le nouveau couple grand-ducal.
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Les nouveaux souverains luxembourgeois organisent leur premier gala
Ce 3 octobre 2025, le grand-duc Henri de Luxembourg, 70 ans, a abdiqué en faveur de son fils Guillaume, 43 ans. Après avoir signé l’arrêté grand-ducal de son abdication, le grand-duc Henri a abandonné son trône après 25 années de service. Son fils Guillaume est devenu le nouveau grand-duc de Luxembourg et a prêté serment quelques minutes plus tard devant la Chambre des députés. Le nouveau grand-duc Guillaume a également prononcé son premier discours assis sur son trône.
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Apparition au balcon, cérémonie festive organisée par la ville de Luxembourg et réception organisée par le gouvernement luxembourgeois ont suivi pour le grand-duc Guillaume et son épouse, la grande-duchesse Stéphanie. Les nouveaux souverains ont été accompagnés durant leur première journée de règne des anciens souverains, le grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa. La fratrie de Guillaume était également présente à leurs côtés. Leurs deux fils, le nouveau grand-duc héritier Charles, et le prince François, ont fait quelques apparitions au cours de la journée.
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Le couple royal belge et le couple royal néerlandais au dîner de Guillaume et Stéphanie de Luxembourg
Cette première journée de règne s’est conclue au palais grand-ducal, où Guillaume et Stéphanie avaient donné rendez-vous à leurs prestigieux invités pour partager un premier dîner de gala. Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique ont assisté à la journée et au dîner avec leur fille aînée, la princesse Elisabeth, duchesse de Brabant. Le roi Willem-Alexander et la reine Máxima des Pays-Bas étaient également accompagnés de leur fille aînée, la princesse Catharina-Amalia, princesse d’Orange.
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Le roi des Belges, le roi des Pays-Bas et le grand-duc de Luxembourg sont les trois monarques du Benelux qui partagent un lien historique particulier entre eux. En soirée, les chefs d’État de deux autres pays partageant une frontière avec le Luxembourg étaient présents : le président français et le président allemand. Le président français Emmanuel Macron était accompagné de Brigitte Macron, et le président fédéral allemand, Frank-Walter Steinmeier, était accompagné de son épouse, Elke Budenbender.
Les reines et princesses portaient leur diadème et une pluie de diamants s’est abattue au Luxembourg. La reine Mathilde portait le bandeau des diadèmes des Neuf Provinces, la reine Máxima portait le diadème de saphirs, la princesse Élisabeth portait le diadème reçu pour ses 18 ans et la princesse Amalia portait le diadème de diamants de la reine Emma. Du côté luxembourgeois, la princesse Claire portait le diadème Chaumet d’émeraude. Les sœurs du grand-duc Henri portaient elles aussi un diadème, tout comme une sœur et une belle-sœur du Stéphanie du côté des comtes de Lannoy.
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Tartare de bar, veau du terroir et bavarois au menu
Pour ce premier dîner de gala, organisé dans la salle des Fêtes du palais grand-ducal, en présence de quatre chefs d’État étrangers, tout devait être parfait. Le Palais grand-ducal précise que le menu a été choisi par les nouveaux souverains avec leur chef, Pierre-Antoine Langhendries. En entrée étaient servis du tartare de bar et de la langoustine avec foie gras, mousse d’avocat et petits pois, crème citron vert. Le plat principal était un tournedos de veau « terroir », farci aux cèpes, tarte fine aux petits légumes et jus de truffes. En dessert, était proposé un classique, un Bavarois mangue passion.
L’entrée est la même que celle proposée au dîner de mariage de Guillaume et Stéphanie en 2012 mais elle a été revisitée dans une croûte sphérique. Le chef explique que le veau d’origine luxembourgeois a été cuit à basse température (55°C) durant 24 heures. « L’avantage de la basse température est qu’elle permet à la viande de garder toutes ses saveurs. Autre avantage : l’on peut gérer l’horaire pour servir tout le monde en même temps », explique le chef Langhendries. Le dessert était l’œuvre de la cheffe Lindsay Delorme. Le choix d’un bavarois est un clin d’œil à son origine royale. La légende veut que cette recette ait été inventée en France à l’occasion d’une visite d’un membre de la famille royale de Bavière.
