Le président américain Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi coprésidaient, ce lundi 13 octobre, le Sommet pour la paix. Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement se sont rendus à Charm el-Cheikh dans le but de signer l’ultime étape du plan de paix à Gaza. Le roi Abdallah II de Jordanie, le roi Hamed de Bahreïn et l’émir Tamim du Qatar étaient présents.
Le roi Abdallah II, le roi Hamed et l’émir Tamim réunis en Égypte autour de Donald Trump
« Le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale », a annoncé la présidence égyptienne au deuxième jour de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le samedi 11 octobre.

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Le 9 octobre dernier, un échange de prisonniers avait été signé entre Israël et le Hamas, à Charm el-Cheikh, sous supervision américaine, avec la participation de la Turquie, de l’Égypte et du Qatar. Ce premier accord faisait suite au « Plan de paix pour la guerre à Gaza », une proposition présentée par Donald Trump au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, lors de sa visite à Washington le 29 septembre.

Après la libération des 20 otages israéliens en vie, ce lundi 13 octobre, le président américain s’est adressé à la Knesset, à Jérusalem, puis il a pris la direction de l’Égypte où se déroulait le Sommet pour la paix de Charm el-Cheikh, en présence d’une trentaine de chefs d’État et de gouvernement étrangers. Trois chefs d’État étaient des monarques : le roi de Bahreïn, le roi de Jordanie et l’émir du Qatar.

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Le roi Hamed, 75 ans, règne sur Bahreïn depuis 1999 en tant qu’émir. En 2002, l’émirat de Bahreïn est devenu un royaume. Bahreïn joue un rôle particulier au sein des négociations, en raison de sa position géographique. Bahreïn est une île située au large de l’Arabie saoudite, dont elle est reliée par un pont autoroutier. Le roi Abdallah II de Jordanie, 63 ans, règne depuis 1999 et a œuvré personnellement à la reconnaissance de la Palestine. Le roi Abdallah est considéré comme l’un des alliés les plus précieux de l’Occident au Moyen-Orient et joue un rôle crucial dans la stabilité du pays. Le cheikh Tamim, 45 ans, règne sur le Qatar depuis 2013. Le Qatar, opposé depuis toujours à Israël, a aussi été victime d’attaques israéliennes il y a quelques semaines. Lors de sa visite à Washington, Netanyahou avait présenté ses excuses au Qatar pour ces attaques.


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D’autres monarchies avaient envoyé un représentant gouvernemental. Les Émirats arabes unis, officiellement une république, ont pour président l’émir d’Abou Dabi, qui avait envoyé son frère, le prince Mansour bin Zayed Al Nahyan, vice-président des Émirats arabes unis. L’Espagne, le Royaume-Uni, la Norvège, le Canada et l’Australie, autres monarchies présentes au sommet étaient représentées par leur premier ministre respectif. Le sultan d’Oman était représenté par son ministre des Affaires étrangères et le Japon par son ambassadeur.

Le sommet a abouti à la signature de l’accord de paix pour Gaza, par le président américain, le président égyptien, le président turc et l’émir du Qatar, qui confirme un cessez-le-feu. L’émir Tamim du Qatar a déclaré : « Nous nous réjouissons des résultats positifs issus du Sommet de la paix de Charm el-Cheikh, tout en espérant qu’ils marqueront le début de futurs accords répondant aux aspirations de nos frères dans la bande de Gaza, et qu’ils contribueront à une solution globale, juste et durable à la question palestinienne. Nous appelons toutes les parties à honorer les engagements pris dans le cadre de ce consensus, dans l’intérêt de tous. »