Le prince Jean de France, comte de Paris, a assisté à la cérémonie de rentrée de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Plusieurs discours et lectures étaient au programme de cette séance de la prestigieuse académie fondée durant le règne de Louis XIV.
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Le comte de Paris assiste à la rentrée de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
Ce vendredi 28 novembre 2025, l’Académie des inscriptions et belles-lettres faisait sa rentrée sous la Coupole de l’Institut de France. Les 55 membres de cette académie se sont réunis autour de leur président, Franciscus Verellen. Parmi les invités se trouvaient également des personnalités, dont le comte de Paris, chef de la famille royale de France.
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Le prince Jean, 60 ans, valorise l’excellence et les traditions françaises. Cette académie, fondée par Colbert en 1663, a dévié de sa fonction première. Au départ, l’académie devait établir les inscriptions et devises des monuments et médailles en l’honneur de Louis XIV, appelée alors Académie des inscriptions et médailles.
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La fonction de cette académie, depuis 1701, est de « diffuser des connaissances dans les domaines de l’Antiquité classique, du Moyen Âge, prolongé désormais jusqu’à l’âge classique, et de l’ensemble des civilisations de l’Orient proche et lointain. » L’académie se définit aujourd’hui à la fois comme un « conservatoire » et comme un « laboratoire ».
L’Institut de France a été créé en 1795 pour rassembler les cinq grandes académies : l’Académie française, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts et l’Académie des sciences morales et politiques. À l’instar des membres des quatre autres institutions, les membres de l’Académie des inscriptions et belles-lettres portent l’habit vert. Les réunions solennelles se déroulent sous la Coupole de l’ancien collège des Quatre-Nations.
Lors de cette cérémonie de rentrée, le thème des présentations était « le détournement ». Après le discours du président Franciscus Verellen, le comte de Paris a assisté à la lecture du Palmarès de l’année 2025 et à la proclamation des nouveaux archivistes paléographes. L’allocution d’accueil a été prononcée par le secrétaire perpétuel de l’Académie, Nicolas Grimal. Enfin, trois membres de l’Académie, ont présenté leur travail sur le thème du détournement. Philippe Hoffman a lu son travail intitulé « Divus Plato. Métamorphoses d’une figure d’autorité à la fin de l’Antiquité ». Le travail de Cécile Morrisson était intitulé « De la déviation scandaleuse de 1204 aux détournements de l’idée de croisade », et enfin, Jean-Michel Mouton a présenté un travail intitulé « Détourner pour mieux régner : stratégies de reconquête des princes musulmans au temps des croisades ».
