Le duc de Bragance, chef de la famille royale du Portugal, et son deuxième fils, l’infant Dinis, duc de Porto, ont rencontré le pape Léon XIV lors de leur visite au Vatican. Le duc de Bragance et son fils ont remis de précieux cadeaux au souverain pontife. Des documents originaux et les insignes d’une confrérie royale du 19e siècle ont été présentés au pape.
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Le duc de Bragance et l’infant Dinis rencontrent le souverain pontife
Le 15 octobre 2025, Duarte de Bragança, duc de Bragance, 80 ans, s’est rendu à Rome avec son deuxième fils, l’infant Dinis, duc de Porto, 25 ans. Le chef de la famille royale du Portugal a été reçu par le pape Léon XIV au cours d’une audience en plein air. Il s’agissait de leur première rencontre depuis l’accession au trône de saint Pierre du premier pape américain.
Le duc de Bragance n’est pas arrivé devant le souverain pontife les mains vides. Duarte et son fils Dinis avaient pris avec eux des documents et des publications relatifs aux activités des fondations de la Maison royale portugaise. Ils étaient aussi accompagnés de représentants de la Confrérie royale de l’ordre de l’archange saint Michel – Ange du Portugal et de la Paix.
L’ordre équestre et militaire de Saint-Michel l’Ailé était un ordre de chevalerie prétendument fondé par le roi Alphonse Henriques du Portugal après la prise de Santarém aux musulmans en 1147. La prise de la ville aurait eu lieu le jour de la Saint-Michel, le 8 mai. Selon la légende, l’archange serait apparu aux guerriers chrétiens sous la forme d’un bras armé et ailé, les aidant à vaincre les Maures. Pour commémorer ce miracle, Alphonse Henriques aurait décidé de fonder un ordre de chevalerie.
Le duc de Bragance a remis les insignes de la confrérie royale originaux du 19e siècle, tels que donnés aux membres de l’ordre durant le règne du roi Michel 1er. L’ordre a une origine légendaire qui ne correspond pas à la réalité historique, et fut longtemps un ordre secret. C’est le roi Michel 1er qui réactiva l’ordre durant son règne mais cette période fut aussi celle des luttes entre le clergé et les libéraux au Portugal. Après la victoire des Libéraux en 1834, l’ordre fut dissous mais continua à exister en secret. Les partisans monarchistes ont continué à se réunir sous cet ordre et aujourd’hui encore, il s’agit d’une confrérie royaliste qui soutient le duc de Bragance comme prétendant au trône du Portugal.
