La veille de l’accession au trône du grand-duc Guillaume de Luxembourg, la Maison grand-ducale a partagé trois peintures représentant le nouveau souverain et son épouse. Sur ses portraits, le grand-duc Guillaume porte son uniforme militaire, tandis que la grande-duchesse Stéphanie porte pour la première fois sur son portrait le diadème belge en honneur à son pays d’origine.
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Les premiers portraits officiels du grand-duc Guillaume et de la grande-duchesse Stéphanie ont été dévoilés
Depuis son mariage, la grande-duchesse héritière Stéphanie a déjà porté dix diadèmes de la famille grand-ducale ainsi que deux diadèmes personnels. La collection de diadèmes de la famille grand-ducale est plutôt impressionnante. Ce 2 octobre, la veille de l’avènement au trône du grand-duc Guillaume, la Maison du Grand-Duc a dévoilé les portraits officiels des souverains. Sur son portrait, la future grande-duchesse Stéphanie porte le diadème belge pour la première fois.
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C’est une tradition, tous les monarques du monde ont droit à leur portrait officiel. La peinture est ensuite destinée à être affichée dans un musée ou dans un lieu symbolique. Ce 3 octobre 2025, le grand-duc Henri abdiquera en faveur de son fils Guillaume et ce dernier prêtera serment à la Chambre des députés pour devenir le nouveau grand-duc et chef de l’État luxembourgeois. À cette occasion, et conformément à la tradition, trois portraits de Guillaume ont été peints dans sa fonction de chef d’État. Son épouse, la grande-duchesse Stéphanie a elle aussi droit à son portrait officiel.
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Guillaume porte son uniforme militaire tandis que Stéphanie porte le diadème belge pour la première fois
La réalisation de ces œuvres a été confiée à trois artistes : le peintre luxembourgeois Roland Schauls, ainsi que les portraitistes britanniques Louise Pragnell et Andrew Gow. Le portrait de la grande-duchesse Stéphanie a aussi été confié à Louise Pragnell. Pour l’heure seuls deux des trois portraits du grand-duc Guillaume ont été dévoilés. Il y porte son uniforme militaire, lui qui devient aussi commandant des forces armées au grade de général, en tant que chef d’État. Quand les trois portraits seront terminés, deux rejoindront les collections officielles du Palais grand-ducal où ils seront exposés, tandis qu’un portrait représentant le futur Grand-Duc Guillaume sera destiné à la Chambre des députés, où il prendra place dans la salle plénière. Les quatre tableaux seront aussi exposés provisoirement, à partir de janvier 2026, au Musée national d’archéologie, d’histoire et d’art (MNAHA).
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Depuis son entrée dans la famille grand-ducale, Stéphanie n’a jamais porté deux diadèmes : le diadème impérial, habituellement réservé aux grandes-duchesses, et le diadème belge, le diadème fétiche de sa belle, la grande-duchesse Maria Teresa. Sur le portrait peint par Louise Pragnell, la nouvelle grande-duchesse Stéphanie porte pour la première fois le diadème belge. Ce diadème est symbolique pour Stéphanie, elle qui est d’origine belge
Le diadème belge est devenu le diadème fétiche de la grande-duchesse Maria Teresa ces dernières années, probablement pour des raisons de style. Sa taille et sa forme conviennent parfaitement à Maria Teresa, ce qui en fait, avec le grand diadème impérial le second diadème réservé aux grandes-duchesses. En effet, ce diadème est arrivé dans la cassette familiale luxembourgeoise via la grande-duchesse Joséphine-Charlotte, qui l’a ensuite transmis à sa belle-fille Maria Teresa, et n’a donc été porté jusqu’ici que par les Grandes-Duchesses, excepté un rare prêt à la princesse Sibilla.
Ce diadème est un cadeau de la Société générale, ancienne société financière belge, qui l’avait commandé chez le joaillier belge Coosemans, pour l’offrir à la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, fille du roi Léopold III, à l’occasion de son mariage avec Jean, alors héritier du trône grand-ducal, en 1953. Rien n’indique que le diadème soit réservé aux Grandes-Duchesses mais Joséphine-Charlotte l’a très peu prêté aux princesses de sa famille et par la suite, Maria Teresa en a fait son diadème habituel, ce qui réduit les possibilités de le porter par d’autres princesses.
