Le prince Charles-Philippe d’Orléans, descendant du roi Louis-Philippe 1er, s’en est pris aux décideurs politiques « obsédés » par la destruction de « tout ce qui ressemble de près ou de loin à notre héritage », dans un édito consacré à la disparition ou l’interdiction des crèches dans l’espace public.
Le prince Charles-Philippe d’Orléans dénonce les « inquisiteurs de la « neutralité » »
Interdire les crèches et symboles religieux de l’espace public ? « Une farce. Une supercherie. Une capitulation », s’insurge le prince Charles-Philippe d’Orléans, duc d’Anjou, à travers un édito publié ce 6 décembre. « S’en prendre à nos crèches c’est déclarer la guerre à notre identité ». Comme le prouve le sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié ce dimanche 7 décembre 2025, 79% des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies.

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L’article 28 de la loi du 9 décembre 1905, concernant la séparation des Églises et de l’État, indique qu‘«il est interdit d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit ». Par conséquent, le fameux débat de la présence des crèches dans les espaces publics refait surface chaque année, à l’approche de Noël.
Chaque année, l’effacement de Noël gagne un peu plus du terrain, une « comédie idéologique » que dénonce aujourd’hui le prince Charles-Philippe d’Orléans, descendant du roi Louis-Philippe 1er et membre de la maison royale de France. Le prince Charles-Philippe est connu pour ses actions destinées à faire rayonner l’héritage capétien, qu’il considère comme « la clef de lecture de la France contemporaine ».
Outre les résultats du dernier sondage sur la question, on peut constater l’engouement des Français pour les marchés de Noël, qui ne désemplissent pas aux quatre coins du pays. De nombreuses festivités et activités ont un lien avec la Nativité et le caractère religieux de Noël, comme la Fête des Lumières de Lyon, qui rend hommage à la Vierge Marie depuis 1852. « Ce ne sont pas les citoyens qui réclament la disparition des crèches : ce sont quelques islamo-gauchistes professionnels de l’indignation, obsédés par tout ce qui ressemble de près ou de loin à notre héritage », affirme le prince Charles-Philippe. « Le vivre-ensemble selon eux, c’est simple : tout le monde doit renoncer à ce qu’il est ».
Le prince Charles-Philippe énumère les jours fériés de notre calendrier, presque tous liés à une fête chrétienne ou même l’Anno Domini, l’année de la naissance du Christ qui sert de point de départ à notre ère. Et que dire des origines du jour de repos fixé au dimanche ? « Les racines de la France sont chrétiennes, que cela plaise ou non aux nouveaux inquisiteurs de la « neutralité » ».
« Leurs arguments ne tiennent pas la route », explique le duc d’Anjou. « Leur objectif est ailleurs : effacer notre culture, notre patrimoine, nos traditions, nos usages, nos symboles les plus anciens. C’est un combat contre notre civilisation qu’ils mènent, contre cette civilisation judéo-chrétienne qui a façonné la France ».
Le prince Charles-Philippe dénonce aussi la soumission face à de tels arguments. « Nous nous taisons. Nous subissons. Chaque année un pas de plus vers l’amnésie collective, vers l’effacement, vers cette honte de soi que certains rêvent de nous inoculer. La France n’a pas à s’excuser d’être ce qu’elle est. Elle n’a pas à cacher une crèche. Elle n’a pas à raser les murs de son propre héritage. Elle n’a pas à demander pardon pour sa culture. »