Le prince Soulivong Savang, petit-fils du roi Savang Vatthana du Laos, a fait une rare apparition publique cette semaine, au Minnesota. Le prétendant au trône du Laos a assisté aux funérailles de Wachong Vang, fils du défunt Vang Pao, général de l’armée royale laotienne et figure de la communauté hmong aux États-Unis.
Le fils du dernier prince héritier du Laos rend hommage à une figure de la communauté hmong
En 1887, les trois royaumes de l’ancien Lan Xang, dont le Luang Prabang, ont été réunis en tant que partie de l’Indochine française. En 1945, le roi Sisavang Vong du Luang Prabang a proclamé l’indépendance du Laos. L’indépendance pleine ne sera reconnue qu’en 1953 et 1954. À la mort du roi Sisavang Vong en 1959, son fils Savang Vatthana lui succède. Il sera le dernier roi du Laos, renversé par le mouvement communiste en décembre 1975.
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Ce 11 octobre 2025, le prince Soulivong Savang a fait une rare apparition aux États-Unis, accueilli avec les honneurs militaires à Saint Paul, capitale du Minnesota. Le prince Soulivong Savang est né en mai 1963 au palais royal, fils du prince héritier Vong Savang. Le prince héritier Vong Savang est mort dans un camp de rééducation en 1978 et son père, le dernier roi du Laos, est lui aussi mort dans un camp de prisonniers politiques à une date incertaine entre 1978 et 1980. Depuis lors, le prince Soulivong Savang est le chef de l’ancienne famille royale, ayant lui-même échappé du camp en 1981.
En raison du contexte politique compliqué, le prince Soulivong Savang n’assume pas d’engagements publics fréquents en tant que prétendant au trône du Laos. Cette semaine, des personnalités laotiennes se sont rendues à Saint Paul pour assister aux funérailles de Wachong Vang, fils de Vang Pao. Le décès et les funérailles de Wachong Vang ont fait la une de la presse laotienne.
Vang Pao fut un général de l’armée royale laotienne et il émigra aux États-Unis lors de l’arrivée des communistes en 1975. Il deviendra le principal représentant de l’ethnie hmong en Amérique. Son fils Wachong Vang était lui aussi considéré comme une figure de la communauté hmong. Plus de 50 personnes, issues de divers groupes et organisations, ont pris la parole lors des funérailles. « Les discours ont commencé dans l’après-midi et se sont poursuivis jusqu’en fin de soirée », rapporte HBCTV. « Amis et proches sont venus de Californie, d’Oklahoma, du Colorado, du Wisconsin et de nombreux autres États pour dire adieu à un homme qui a tant donné à la communauté hmong. »
