Le prince héritier Alexander de Serbie suit les derniers développements en cours au Kosovo, où l’approvisionnement en médicaments semble devenir un problème et mettre en péril la santé de la population à majorité serbe.
Le gouvernement Kurti bloque l’approvisionnement de médicaments dans le nord du Kosovo
Le 26 mai, le gouvernement du Kosovo a pris le contrôle de bâtiments municipaux dans quatre villes du nord à majorité serbe, déclenchant de violentes manifestations. Depuis le mois de juin, la situation se dégrade et le gouvernement d’Albin Kurti est fortement critiqué par la communauté internationale. Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008. De nombreux de pays reconnaissent cet État, bien qu’il ne soit pas reconnu par les Nations Unies ni par l’Union européenne.
Le prince héritier Alexandre de Serbie, 78 ans, fils unique du roi Pierre II de Yougoslavie, a observé l’évolution de cette crise dans la région du Kosovo-et-Métochie, nom officiellement donné au Kosovo par les autorités serbes qui considèrent le territoire comme une province autonome de Serbie. « Malheureusement, nous sommes à l’aube du moment où des actions irresponsables et nuisibles des institutions du soi-disant “État du Kosovo” pourraient avoir des impacts encore plus graves et dangereux sur les Serbes qui luttent pour survivre dans notre province du sud », écrit le prince Alexander dans un communiqué publié le 2 août 2023.
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Le chef de la famille royale serbe fait référence à des actions récentes qui ont empêché l’approvisionnement en marchandises, et notamment en médicaments dans la région, sur ordre du gouvernement d’Albin Kurti. « La pharmacie principale de la clinique de Kosovska Mitrovica est désormais à court de médicaments », déplore le prince.
« Qu’une telle chose se produise est impensable et inacceptable, et je suis profondément inquiet et préoccupé par le bien-être des patients. J’appelle également tous ceux qui ont une influence sur Albin Kurti à faire ce qu’ils peuvent pour qu’une catastrophe humanitaire ne se produise pas. Les Serbes sont des gens fiers, et des pressions comme celle-ci ne feront pas faiblir leur détermination à rester dans les maisons [qu’ils occupent] depuis des siècles dans notre Kosovo-Metohija. Il est important d’arrêter ce tourment insensé, mettant en danger ceux qui sont malades ou infirmes, jouer avec leur vie est terriblement mal, intolérable dans le monde moderne, et doit être évité avant que des conséquences graves ne se produisent ».
