La reine Mathilde de Belgique s’est rendue au béguinage princier « Ten Wijngaerde » pour lancer le programme des festivités des 800 ans du béguinage. Il s’agit d’un lieu bien connu des touristes à Bruges, qui sont eux aussi contraints au silence lors de la visite du jardin encerclé de maisons médiévales aux façades banches.
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La reine Mathilde lance les festivités du 800e anniversaire du béguinage de Bruges
Ce 6 juin 2025, la reine Mathilde de Belgique, 53 ans, s’est rendue à Bruges pour célébrer le 800e anniversaire du béguinage princier « Ten Wijngaerde ». Le béguinage a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998, tout comme 12 des 26 béguinages de Flandre. À l’occasion des 800 ans du béguinage, plusieurs manifestations culturelles et pédagogiques sont prévues jusqu’au 28 septembre. En 1925, il y a tout juste 100 ans, la reine Élisabeth de Belgique, arrière-grand-mère du roi Philippe, s’était rendue dans ce béguinage pour fêter ses 700 ans.
En 1225, un groupe de jeunes femmes s’est installé près d’un cours d’eau appelé La Vigne. Elles y ont bâti une communauté soudée et tournée vers Dieu et la comtesse Marguerite de Flandre leur accorda sa protection en 1245. C’est ainsi que le béguinage de Bruges a vu le jour, il y a 800 ans. Le béguinage existe encore aujourd’hui et maintient sa fonction sociale et inclusive. Les béguinages sont traditionnellement des logements destinés à une communauté de femmes religieuses laïques.
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La reine Mathilde a visité l’exposition consacrée à l’histoire du site, guidée par Sœur Stéphanie, qui vit dans le béguinage depuis plus de six décennies, la gouverneure par intérim de Flandre-Occidentale, Anne Martens, et le bourgmestre de Bruges, Dirk De Fauw. La reine Mathilde a aussi rencontré des choristes ainsi que quelques habitantes du béguinage. La reine des Belges a appris qu’il y avait actuellement une quarantaine de femmes qui figuraient sur la liste d’attente pour obtenir un logement dans le béguinage.
Sœur Stéphanie a été impressionnée par l’accessibilité de l’épouse du chef d’État et par les questions pertinentes qu’elle a posées lors de sa visite. « C’était une conversation agréable, car on sentait qu’elle s’intéressait vraiment au sujet », a déclaré la religieuse à la VRT, après la visite. « C’est frappant de voir à quel point elle est chaleureuse et attentionnée ».
