Le roi Harald V de Norvège a reçu en audience Masaki Kashiwara, avant la grande cérémonie de remise du prix Abel. Le récipiendaire de ce prix, considéré comme l’équivalent du prix Nobel de mathématiques, a été récompensé pour ses contributions fondamentales à l’analyse algébrique et à la théorie des représentations.
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Masaki Kashiwara reçoit le prix Abel des mains du roi de Norvège
Le prix Abel porte le nom de Niels Henrik Abel, le plus grand mathématicien norvégien de tous les temps. Il est décerné chaque année par l’Académie norvégienne des sciences. Le prix Abel est financé par le gouvernement norvégien et a été créé par le Storting en 2002, à l’occasion du 200e anniversaire de la naissance d’Abel.
Le roi Harald V, 88 ans, a pris pour habitude de rencontrer le lauréat du prix Abel, en le conviant en audience au palais royal d’Oslo. Ce mardi 20 mai 2025, le souverain norvégien a fait la connaissance de Masaki Kashiwara. Ce mathématicien japonais de 78 ans est membre de nombreuses académies scientifiques et autres institutions dans le monde entier, y compris de l’Académie française des sciences.
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Après son audience au palais royal, c’est dans la salle des cérémonies de l’université d’Oslo que le mathématicien a retrouvé le souverain plus tard dans la journée. Cette année, le roi de Norvège était chargé de remettre lui-même le trophée au récipiendaire.
Le jury a récompensé Masaki Kashiwara « pour ses contributions fondamentales à l’analyse algébrique et à la théorie des représentations, en particulier le développement de la théorie et la découverte des bases cristallines ». La cérémonie de remise des prix a été dirigée par le présentateur Haddy Njie, et des performances musicales ont été réalisées, entre autres, par des étudiants de l’Institut musical Barrat Due. Masaki Kashiwara est affilié à l’Institut de recherche en sciences mathématiques de l’Université de Kyoto et à l’Institut d’études avancées de l’Université de Kyoto au Japon. « Le lauréat a, depuis plus d’un demi-siècle, ouvert la voie à un domaine mathématique nouveau et révolutionnaire », ajoute la Maison royale.
