Fin de cette semaine, l’ancien président brésilien Fernando Affonso Collor de Mello a reçu les insignes de grand cordon de l’ordre du Ouissam alaouite à Brasilia. Le roi Mohammed VI du Maroc a décidé de récompenser l’ancien président pour ses efforts diplomatiques à renforcer l’amitié entre le Brésil et le Maroc.
Le roi du Maroc récompense l’ancien président du Brésil
L’ordre du Ouissam alaouite, créé en 1913 dans le protectorat français du Maroc, est toujours décerné aujourd’hui, dans le royaume du Maroc. La récompense est l’équivalent de la Légion d’honneur en France. Le roi du Maroc, grand maître de l’ordre, décerne cette récompense aux diplomates, hommes politiques et chefs d’État étrangers qui ont contribué à renforcer l’amitié de leur pays avec le Maroc.
Le roi Mohammed VI du Maroc a décidé de distinguer l’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello, 72 ans, en le recevant grand cordon de l’ordre du Ouissam alaouite, «en reconnaissance de ses efforts visant à renforcer les relations bilatérales et les liens d’amitié étroits entre les deux pays», comme le rapporte L’Opinion. Une cérémonie était organisée cette semaine à l’ambassade du Maroc au Brésil. L’ancien président brésilien, actuellement sénateur de l’État d’Alagoas, a reçu les insignes de son grade des mains de l’ambassadeur du Maroc à Brasilia, Nabil Adghoghi.
«En plus de la croissance de nos échanges commerciaux, nous avons réussi à consolider et à diversifier notre relation économique. Le dialogue politique a connu un essor historique avec la visite de Sa Majesté le Roi au Brésil en 2004», a-t-il souligné l’ancien président lorsqu’il a prononcé son discours de remerciement. Fernando Collor de Mello a été président de 1990 jusqu’à sa démission en 1992, suite à une dénonciation de son frère pour trafic d’influence.
La cérémonie en l’honneur de l’ancien président brésilien s’est déroulée en présence de plusieurs sénateur et ambassadeurs de pays arabes, européens et latino-américains à Brasilia, ainsi que d’autres personnalités de différents horizons, précise L’Opinion.