Le roi et la reine des Belges, engagés pour la paix, ont reçu de manière informelle des représentantes de deux associations œuvrant pour la paix : l’une israélienne, l’autre palestinienne. Cette rencontre au palais royal rappelle l’engagement constant de la reine Mathilde pour la cause des femmes et fait écho au discours engagé que le roi Philippe a prononcé, l’été dernier, à propos du conflit au Proche-Orient.
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Le roi Philippe et la reine Mathilde rencontrent des représentantes des organisations Women Wage Peace et Women of the Sun
Le roi Philippe de Belgique, 65 ans, et la reine Mathilde, 53 ans, ont accueilli deux représentantes de l’organisation israélienne Women Wage Peace et deux représentantes de l’organisation palestinienne Women of the Sun, au palais royal de Bruxelles, ce lundi 17 novembre 2025.

Depuis 2016, la reine Mathilde est Défenseure des Objectifs de développement durable des Nations unies. Parmi les 17 objectifs listés par l’ONU, plusieurs ont un lien direct avec le conflit en cours au Proche-Orient. En juin dernier, le roi Philippe avait reçu en audience Rami Elhanan et Bassam Aramin, deux pères, l’un palestinien l’autre israélien, qui ont tous deux perdu un enfant dans ce conflit.

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Le roi Philippe et la reine Mathilde prônent une compréhension mutuelle pour une coexistence pacifique et durable
Lors de cette audience avec les quatre représentantes, le roi Philippe et la reine Mathilde ont entendu leurs histoires et se sont intéressés à leur engagement « pour mettre fin à la spirale de la violence au Proche-Orient, stimuler le dialogue, renforcer la compréhension mutuelle et trouver des solutions justes au conflit israélo-palestinien, afin de favoriser une coexistence pacifique et durable dans la région », rapporte le Palais royal. La rencontre a eu lieu au lendemain d’une grande manifestation en faveur de la cause palestinienne qui était organisée dans les rues de Bruxelles.

Dans son discours prononcé en juillet, à l’occasion de la fête nationale belge, le roi Philippe avait surpris par la force de ses mots. « Pendant des décennies, le droit international a été la clé de voûte sur laquelle pouvaient se reposer les États. Aujourd’hui, il est ouvertement remis en question. Or, quand le droit international est bafoué, le monde entier est perdant. On laisse libre cours à l’instabilité et à la violence. » Le roi Philippe avait alors rappelé sa rencontre avec les deux pères endeuillés : « J’ai été bouleversé par leur témoignage. Ils ont renoncé à tout esprit de vengeance et choisi de porter un message de paix. »

« Je joins ma voix à tous ceux qui dénoncent les graves dérives humanitaires à Gaza, où des innocents meurent de faim et tombent sous les bombes, étouffés dans leur enclave », avait déclaré le roi Philippe. « La situation actuelle n’a que trop duré. Elle est une honte pour l’humanité toute entière. Nous soutenons l’appel du Secrétaire général des Nations unies à mettre fin immédiatement à cette crise insoutenable.