La première des trois journées de la visite d’État du président de Singapour en Belgique s’est conclue par le traditionnel banquet d’État. Le roi Philippe et la reine Mathilde ont offert, au château de Laeken, un banquet au président et à la première dame de Singapour. La reine Mathilde portait son diadème couronne de laurier pour l’occasion.
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Banquet d’État en l’honneur du président singapourien Tharman Shanmugaratnam
Ce 24 mars 2025, le président Tharman Shanmugaratnam, 68 ans, et son épouse Jane Yumiko Ittogi ont entamé leur visite d’État en Belgique. Le couple présidentiel singapourien visite le royaume durant trois jours, de Bruxelles à Anvers, en passant par Louvain-la-Neuve. Le président et la première dame de Singapour ont été accueillis dans la matinée du lundi au palais royal de Bruxelles par le roi Philippe, 64 ans, et la reine Mathilde, 53 ans.
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Après la cérémonie d’accueil protocolaire, le président et son épouse ont assuré leurs visites de leur côté. Ils ont aussi partagé un déjeuner en privé avec le couple royal belge. À l’issue de leur première journée de visite Tharman Shanmugaratnam et Jane Yumiko Ittogi étaient attendus au château de Laeken, la résidence du roi et de la reine des Belges, pour assister au traditionnel banquet d’État.
Les visites d’État suivent les plus hauts standards protocolaires et un banquet, qui prend la forme d’un grand dîner de gala, est habituellement organisé à la fin de la première journée de visite. Le roi Philippe et la reine Mathilde ont pour habitude d’organiser ce banquet au château de Laeken. La reine Mathilde profite alors du privilège qui est octroyé aux reines et aux princesses lors d’un tel événement, celui de porter un diadème.
La reine Mathilde porte son diadème couronne de laurier offert par la noblesse belge
Ce lundi, la reine Mathilde portait un délicat diadème qui est aussi un diadème personnel d’une grande symbolique. En 1999, Mathilde d’Udekem d’Acoz a reçu un diadème de la part de l’Association de la noblesse belge, financé par une souscription des membres de l’association, à l’occasion de son mariage avec le prince Philippe, héritier du trône. La famille d’Udekem d’Acoz est elle-même issue de la noblesse. Les membres de la famille étaient écuyers, avec le titre de baron réservé au chef de la famille (l’oncle de Mathilde à l’époque). Le roi Albert II a élevé les membres de la famille au rang de comtes et comtesses, au mariage de Mathilde avec son fils.
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Le diadème offert représente une couronne de laurier. Il s’agit d’un bijou créé en 1912 par le joaillier anglais Hennel & Sons. Ce diadème comprenant plus de 600 diamants a d’abord appartenu à Helen May White, indique ce site spécialisé. Le diadème peut aussi se porter autour du cou, sans sa structure. Depuis le règne du roi Philippe, la reine Mathilde porte plutôt les diadèmes appartenant à la famille royale mais elle continue à apparaître avec son diadème couronne de laurier, surtout en collier.
Selon le site Garde-Robe Royale, la reine Mathilde portait une robe conçue par Pierre Gauthier. Cette robe crème avec un corsage semi-transparent et des broderies avait déjà été portée lors de la visite d’État aux Pays-Bas en 2016. La reine Mathilde portait aussi ses habituelles boucles d’oreilles en diamants en forme de nœud avec pendants à franges.
Avant d’entamer le repas, le roi Philippe a porté un toast à son invité, commençant d’abord par rappeler le contexte mondial actuel. « Nos préoccupations se rejoignent indéniablement. L’appel conjoint de Singapour et de la Belgique en faveur d’une coopération pacifique contraste singulièrement avec la brutalité des jeux de pouvoirs auxquels nous assistons », a commencé le roi des Belges dans son discours. « Votre plaidoyer sur la scène internationale se traduit également en actes. (…) S’appuyant sur une tradition diplomatique basée sur le rapprochement des peuples et la recherche de consensus, nous saluons avec la plus grande estime votre soutien à l’Ukraine. Nous apprécions également la politique étrangère de votre pays, guidée par l’impératif de préserver la paix, la stabilité et le respect du droit international. »
« À l’heure où l’individualisme gagne du terrain, je salue tout particulièrement votre mobilisation personnelle en faveur de la justice sociale et de la solidarité, des valeurs que le Pape François vous a également reconnues lors de sa visite historique dans votre pays », a continué le roi Philippe. « Je suis sincèrement impressionné par l’étendue des similitudes entre nos deux pays. Singapour et la Belgique abritent tous deux un large éventail de cultures, de langues et de croyances, permettant à l’ensemble de nos citoyens de coexister paisiblement, riches de leur diversité. Nos nations s’engagent par ailleurs à créer de la prospérité, tout en favorisant la paix sociale et l’égalité des chances. »
