Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique ont rencontré des parents de l’association Parents d’enfants victimes de la route (PEVR), souhaitant apporter leur soutien à ces parents endeuillés, marqués à jamais par la perte d’un enfant. Les souverains ont écouté les histoires poignantes de ces mères et ces pères lors de tables de discussion organisées dans une église.
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Le roi Philippe et la reine Mathilde rencontrent des membres de l’association Parents d’enfants victimes de la route (PEVR)
Le roi Philippe de Belgique, 65 ans, et la reine Mathilde, 53 ans, ont effectué un engagement particulièrement poignant ce mercredi 17 septembre. Les souverains avaient rendez-vous dans l’église Saint-Amand de Quaremont, dans la commune de Kluisbergen, en Flandre-Orientale, pour rencontrer des parents endeuillés.
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L’association Parents d’enfants victimes de la route (PEVR) organise régulièrement des rencontres pour permettre aux familles de se rencontrer, d’échanger et de se soutenir mutuellement après la perte de leur enfant. Le roi Philippe et la reine Mathilde se sont assis à chaque table ronde installée dans l’église afin d’échanger en toute intimité avec les parents répartis en petits groupes.
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Parmi les photos et les souvenirs des enfants disparus, le roi Philippe et la reine Mathilde apportent une oreille attentive aux parents endeuillés
Chaque parent avait apporté une carte, un objet ou des photos de leur enfant décédé. Cet espace d’échange apporte du réconfort et le sentiment d’être compris par celles et ceux qui traversent les mêmes douleurs. La mort d’un enfant peut avoir un impact différent sur les survivants en fonction de la cause, comme la culpabilité, la colère, l’impuissance ou un sentiment d’injustice. La violence associée à l’accident pour aussi troubler les parents.
Le roi Philippe et la reine Mathilde ont écouté les témoignages forts de ces mères et pères qui apprennent à se reconstruire malgré l’absence d’un enfant dans leur foyer. La reine Mathilde est particulièrement touchée par la thématique, elle qui a perdu une sœur, Marie-Alix d’Udekem d’Acoz, en 1997, à l’âge de 22 ans, victime d’un accident de voiture mortel avec sa grand-mère, la princesse Zophia Sapieha, elle aussi décédée dans l’accident.
« Leurs témoignages poignants soulignent l’impact humain des accidents de la route, mais également l’importance de la prévention, de la sensibilisation et de la solidarité », explique le Palais royal à l’issue de la visite qui se déroulait dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité. L’association a remercié les souverains pour leur implication, expliquant qu’ils « ont eu des conversations intimes avec de nombreux membres et ont pris le temps d’écouter leurs histoires ».
