Le prince Emmanuel-Philibert de Savoie a participé à la soirée caritative de la délégation française des ordres de la Maison royale de Savoie. Le chef de la famille royale italienne a retrouvé des mécènes, sympathisants, dames et chevaliers de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare lors d’un gala de prestige au Cercle de l’Union Interalliée à Paris. Étaient également présentes sa tante et sa cousine, la princesse Maria Pia de Savoie et la princesse Hélène de Yougoslavie.
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La délégation française des ordres dynastiques de la Maison royale de Savoie réunit ses membres au Cercle de l’Union Interalliée
Le vendredi 12 décembre 2025, plus de 120 invités se sont réunis dans la salle de réception du Cercle de l’Union Interalliée, répondant à l’invitation de la délégation française des ordres dynastiques de la Maison royale de Savoie, dirigée par le colonel Stéphane Faudais. Le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, prince de Piémont, prince de Venise et duc de Savoie, a participé à la soirée caritative annuelle de la délégation.

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Le gala était l’occasion pour les sympathisants de la famille de Savoie de se retrouver dans un contexte de fête, à l’approche de Noël. La soirée est aussi l’occasion pour les membres des ordres de réaffirmer leur attachement à la famille de Savoie, représentée par son chef, le prince Emmanuel-Philibert, 53 ans. Le prince Emmanuel-Philibert a retrouvé avec joie sa tante, la princesse Maria-Pia de Savoie, fidèle depuis toujours aux soirées caritatives organisées par les ordres familiaux. À 91 ans, la princesse Maria-Pia était accompagnée sa fille et de son beau-fils, la princesse Hélène de Yougoslavie et Stanislas Fougeron.

Le prince Emmanuel-Philibet de Savoie salue l’engagement des membres des ordres dynastiques de sa famille
Parés de leurs distinctions et insignes de grades, les dames et chevaliers membres des ordres dynastiques de la Maison royale de Savoie ont passé une soirée dans les plus beaux salons de ce cercle mythique parisien. Le Cercle de l’Union Interalliée est l’un des clubs privés les plus prestigieux de France. Le cercle occupe depuis 1920 l’hôtel Perrinet de Jars, qui fut notamment la propriété du duc Decrès et du baron Nathaniel de Rotschild. L’hôtel particulier construit en 1724 est situé rue du Faubourg-Saint-Honoré, à côté de l’ambassade du Royaume-Uni et à proximité du palais de l’Élysée.


Durant la réception, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie s’est adressé aux membres de ses ordres, des « personnes extraordinaires animées par un fort sentiment de dévouement et par une humilité exemplaire au service des autres ». Les ordres dynastiques sont les prolongements des anciens ordres nationaux que remettaient ses ancêtres, les rois d’Italie et auparavant les rois de Sardaigne. Aujourd’hui, les membres des ordres dynastiques soutiennent des projets caritatifs.

« Vos histoires et votre engagement sont la preuve vivante de la force de la solidarité et de la proximité avec ce que le pape Français appelait les périphéries existentielles », a affirmé le petit-fils du roi Humbert II dans son discours. « En 2025, nos ordres dynastiques ont mené des œuvres caritatives d’une valeur totale de près d’un million d’euros. Ce résultat est une source de fierté mais il nous engage aussi à poursuivre cette mission avec encore plus de détermination et d’enthousiasme. »

« Notre engagement ne se résume pas à honorer une tradition glorieuse », a rappelé le prince Emmanuel-Philibert, devenu le grand maître des ordres dynastiques à la mort de son père, le prince Victor-Emmanuel, en 2024. L’histoire de sa famille débute vers l’an mil, lorsqu’un certain Humbert aux Mains blanches reçut le comté de Savoie de l’empereur Conrad II, début d’une saga millénaire et expansionniste des souverains de Savoie. Le chef de la famille royale est garant du maintien des ordres dynastiques, à savoir l’ordre suprême de la Très sainte Annonciade, l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et l’ordre civil et du Mérite de Savoie.

Une soirée de prestige autour du chef de la famille royale italienne à l’approche des fêtes
Le principal ordre dynastique dans lequel le grand maître reçoit aujourd’hui ses membres est l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. L’ordre de Saint-Maurice a été fondé en 1434 par le comte Amédée VIII de Savoie. Les ordres dynastiques sont des ordres chevaleresques qui ont évolué au fil du temps. Les souverains décoraient leurs proches et valeureux chevaliers, puis les ordres sont devenus nationaux lorsque les pouvoirs des monarques se sont institutionnalisés. Les rois décernaient alors les insignes de ces ordres comme des distinctions. Après l’abolition de la monarchie en Italie, en 1946, le chef de famille est resté le grand maître des ordres familiaux, appelés dorénavant ordres dynastiques.



Les ordres dynastiques « incarnent une mission vivante, ancrée dans le présent et tournée vers l’avenir », affirme le prince Emmanuel-Philibert. « Les défis qui se dressent devant nous sont multiples et complexes : promouvoir la solidarité et l’égalité, préserver notre patrimoine culturel et répondre aux exigences d’un monde en constante évolution. Pourtant, j’ai la conviction profonde que dans l’unité et avec détermination nous pouvons faire la différence, suivant ainsi l’exemple et l’enseignement de nos aïeux ». Le titre de comte de Savoie fut créé en 1033. Le comté de Savoie devint un duché en 1416. Au même moment, les ducs de Savoie obtiendront la principauté du Piémont et entameront une expansion vers le sud. Les ducs de Savoie et princes de Piémont deviendront ensuite roi de Sicile en 1713. Ils échangeront la Sicile contre le royaume de Sardaigne en 1720. Enfin, le roi Victor-Emmanuel II de Sardaigne deviendra le premier roi d’Italie lors de l’unification de la péninsule en un seul grand royaume en 1861. Le roi Humbert II, grand-père du prince Emmanuel-Philibert, fut le dernier roi d’Italie.

La soirée caritative, au profit des chrétiens d’Orient persécuté dans leur pays pour leur religion, s’est poursuivie avec un dîner raffiné. En entrée : tartare de thon et avocat, légumes croquants au sésame, sauce au vinaigre de champagne. Le plat principal était une volaille du gâtinais rôtie, sauce Albufera au foie gras, purée de pomme de terre truffée. Une pavlova à la mandarine, émulsion vanille et meringue fondante était servie en dessert. Comme le veut la tradition, la soirée dansante venait conclure le gala.