Le Prix international de la paix pour les enfants a été décerné à Nila Ibrahimi, à Amsterdam ce 19 novembre. La princesse Laurentien faisait partie des prestigieux invités à la cérémonie durant laquelle le courage de cette adolescente afghane a été récompensé.
Lire aussi : La princesse Laurentien ouvre la boutique de vêtements de seconde main de sa fille
Nila Ibrahimi récompensée du Prix international de la paix pour les enfants
Ce mardi, la fondation KidsRights est une association d’aide et de défense des enfants, créée en 2003 par Marc Dullaert et Inge Ikink, et basée à Amsterdam. Chaque année, la fondation remet le prestigieux Prix international de la paix pour les enfants, qui distingue les enfants ayant contribué de manière significative à la défense des droits des enfants et à l’amélioration de la situation des enfants vulnérables.
Lire aussi : Beatrix, Constantijn et Laurentien des Pays-Bas de sortie avec la famille de Parme
Plusieurs personnalités ont assisté à la cérémonie organisée ce 19 novembre à la Nieuwe Kerk d’Amsterdam, dont la princesse Laurentien, 58 ans, épouse du prince Constantijn. La belle-sœur du roi Willem-Alexander des Pays-Bas a pris la parole durant la cérémonie. Plus d’une quinzaine d’anciens lauréats étaient présents lors de cette 20e cérémonie. Des représentants d’ONG et des responsables d’associations œuvrant pour la défense des enfants étaient présents.
Nila Ibrahimi, 17 ans, est la lauréate de cette année. Le jury a choisi de la récompenser parmi une liste de 165 jeunes finalistes. La gagnante yéménite du prix Nobel de la paix 2011, Tawakkol Karman, était chargée de remettre le trophée à Nila Ibrahimi. Le trophée représente un enfant qui pousse un grand ballon symbolisant la terre. Le trophée est appelé Nkosi, en mémoire de ce jeune sud-africain décédé à 12 ans, dont le combat contre le SIDA fut un exemple dans le monde entier.
Nila Ibrahimi vit aujourd’hui au Canada. Elle a été récompensée pour ses actions, après avoir été « le fer de lance d’un mouvement de protestation chantée dans son pays d’origine tout en continuant à inspirer d’autres filles afghanes à faire valoir leurs droits et à lutter contre les injustices auxquelles elles sont confrontées par le biais de discours publics et de plaidoyers lors d’événements mondiaux », explique la fondation KidsRights. En mars 2021, alors que la direction de l’éducation de Kaboul avait émis un ordre discriminatoire interdisant aux écolières de plus de 12 ans de chanter en public, « Nila Ibrahimi, alors âgée de 13 ans, avait enregistré une vidéo d’elle-même en train de chanter une chanson populaire, afin d’encourager les autres filles à défendre leur éducation et leurs droits », explique La Croix. Sa vidéo était devenue virale et avait encouragé d’autres personnes à protester.