Ce 18 juin 2024, le rendez-vous équestre préféré des Windsor a commencé à Ascot, dans le Berkshire. Les membres de la famille royale ont pour habitude de faire une entrée remarquée dans l’hippodrome, à bord de calèches. Cette année, le roi Charles III et la reine Camilla ont décidé de faire leur apparition dès le premier jour des courses et de mettre à l’honneur le duc et la duchesse de Wellington, en partageant leur landau. Coïncidence de calendrier, le 18 juin est la date d’anniversaire de la bataille de Waterloo.
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Le prince de Waterloo à l’honneur en ce 18 juin
Les courses d’Ascot sont étroitement liées à la famille royale britannique et la présence des Windsor est toujours attendue par les spectateurs triés sur le volet. C’est en 1711, après une sortie à cheval dans les landes qui entourent le château de Windsor, que la reine Anne a eu l’idée de créer un hippodrome sur ces terres. En 1768, sous le règne de George III, a été organisé le premier événement de quatre jours.

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La reine Elizabeth II était une inconditionnelle des courses d’Ascot et n’a jamais manqué une seule édition en 70 ans de règne. Le roi Charles III compte bien poursuivre la tradition, en assistant chaque année à au moins une journée. En 2024, l’apparition du roi Charles III et de la reine Camilla ne s’est pas fait attendre. Dès le premier jour des courses, ce 18 juin, le couple royal est arrivé à bord de sa calèche ouverte.

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Le duc de Wellington dans la calèche royale avec le roi Charles III au premier jour d’Ascot
Comme le veut la tradition, les membres de la famille royale arrivent en procession, à bord de calèches, faisant le tour de l’hippodrome avant de rejoindre leur place. Le duc et la duchesse de Wellington ont eu l’honneur, cette année, de partager la calèche du couple royal. Ce n’est pas la première fois que le duc de Wellington, ancien député européen, est ainsi mis à l’honneur mais cette année, la coïncidence de calendrier rend ce détail plus symbolique.

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Le 18 juin 1815, l’armée britannique, aidée par ses alliées, battait les troupes françaises de Napoléon, à Waterloo. L’armée britannique était dirigée par Arthur Wellesley, 1er duc de Wellington. Charles Wellesley, 78 ans, actuel 9e duc de Wellington, est son descendant. Avec son épouse Antonia, le couple représente les cobelligérants de la bataille de Waterloo. En effet, Antonia est née princesse de Prusse et est une arrière-petite-fille de l’empereur Guillaume II, dernier empereur allemand et roi de Prusse.

Charles Wellesley est devenu le 9e duc de Wellington au décès de son père en 2015 mais il a aussi hérité des nombreux autres titres étrangers qui avaient été accordés dans différents pays à son ancêtre, suite à ses victoires militaires. Pour avoir vaincu Napoléon lors de la bataille de Waterloo, le roi Guillaume 1er des Pays-Bas avait accordé au duc de Wellington le titre de prince de Waterloo, accompagné du prédicat d’Altesse Sérénissime. En 1831, lorsque la Belgique prend son indépendance des Pays-Bas, le titre de prince de Waterloo reste inclus dans la noblesse néerlandaise et il rejoint aussi la nouvelle noblesse belge. Guillaume 1er avait également offert en usufruit 1083 hectares de terre, situés dans le Brabant wallon, ce qui porte régulièrement à la polémique en Belgique, car le duc en retire un bénéfice annuel non négligeable.
Dans la deuxième calèche royale, qui suivait celle du roi Charles III et du duc de Wellington, se trouvaient notamment le comte et la comtesse de Halifax. La princesse Anne et son fils Peter Phillips ont voyagé à bord de la troisième calèche avec Lady Gabriella Kingston. D’autres membres de la famille royale étaient présents, sans pour autant faire leur entrée à bord de l’une des quatre calèches.