Ce lundi 24 juin 2024, le président français invitait son homologue jordanien au palais de l’Élysée pour discuter des derniers développements à Gaza lors d’un déjeuner de travail. La Jordanie est l’un des interlocuteurs privilégiés de l’Occident, en raison de sa proximité régionale et de son statut d’allier. La reine Rania accompagnait le roi Abdallah II à Paris, accueillis chaleureusement à l’Élysée par Brigitte et Emmanuel Macron.
Le président Macron accueille chaleureusement le roi et la reine de Jordanie à Paris
Les retrouvailles entre le président français Emmanuel Macron et le couple royal hachémite sont toujours des plus chaleureuses. Tapes dans le dos, baisemain et poignées de mains interminables, le rituel s’est répété une fois de plus sur le perron de l’Élysée ce lundi 24 juin 2024 lorsque le président Macron a accueilli à Paris le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie.
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Le couple présidentiel et le couple royal hachémite ont posé devant les journalistes, devant le palais de l’Élysée, avant de rentrer pour partager un déjeuner de travail. La reine Rania portait un ensemble vert Elie Saab, l’une des couleurs associées au soutien à la Palestine. Le roi Abdallah II a choisi de faire le voyage avec son épouse afin d’aborder les derniers développements en Palestine. La reine Rania est née au Koweït dans une famille d’origine palestinienne.
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« Les deux dirigeants ont renouvelé leur appel à la communauté internationale pour qu’elle augmente le flux d’aide humanitaire vers Gaza par tous les moyens possibles, soulignant leur engagement à continuer à fournir de l’aide à la bande de Gaza », peut-on lire dans le communiqué de la Cour royale hachémite, qui résume le cours des discussions. « Sa Majesté et le président Macron ont réaffirmé la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et de la protection des civils ».
Lors de cette discussion, les deux chefs d’État ont aussi souligné l’importance de soutenir la stabilité et la sécurité du Liban. Le roi Abdallah II, fervent défenseur de la solution à deux États, a aussi fait part de sa crainte concernant « les mesures unilatérales en violation du statu quo historique et juridique dans les lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem ». Selon les traités internationaux, c’est la Jordanie qui est chargée d’assurer la protection des lieux saints chrétiens et musulmans à Jérusalem. L’Élysée a aussi mentionné « les réformes engagées par le gouvernement palestinien » dans son communiqué, expliquant que les deux chefs d’État ont « appelé à les poursuivre et les approfondir, pour répondre aux aspirations de la population palestinienne comme aux attentes de la communauté internationale. »