Le prince héritier Haakon de Norvège a inauguré la conférence SKUP, qui se déroulait cette année de façon virtuelle. Cette conférence annuelle a pour but de promouvoir le journalisme critique et d’investigation en Norvège. Le fils du roi de Norvège a félicité la presse pour son rôle joué pendant la pandémie.
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Le prince héritier Haakon de Norvège souligne l’importance du journalisme de fond et d’investigation
La Fondation pour une presse critique et d’investigation (SKUP) promeut chaque année le journalisme d’investigation lors d’un séminaire. Cette année, la conférence a dû être organisée de façon virtuelle, en raison des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.
Le prince héritier Haakon était en charge d’ouvrir cette conférence en prononçant un discours. «Une presse indépendante et d’investigation critique est l’un des éléments constitutifs les plus importants de notre société libre, ouverte et basée sur la confiance», a déclaré le prince hériter. «La bonne information au bon moment, transmise de manière approfondie et véridique, nous rend plus forts pour traverser les pandémies et les crises.»
Le prince héritier Haakon s’est dit satisfait du rôle qu’ont joué les médias pendant la crise et en particulier les médias locaux, qui restent «la principale source d’information des gens dans vivant dans les petites localités.» Haakon de Norvège a partagé son souvenir d’une visite avec des représentants de la presse à Agder, qui lui a fait prendre conscience «d’une partie de la complexité.» Le prince héritier fait référence à la nécessité de fournir une grande quantité d’informations tout en continuant d’autre part d’apporter un journalisme critique et de confiance.
«Nous pouvons tous être reconnaissants de vivre dans un pays avec une presse qui prend sa mission sociale très au sérieux. Vous faites tellement de bien. Des choses qui nous touchent, nous motivent et nous bouleversent. Le journalisme de fond nous aide à reconnaître que la majeure partie du monde n’est pas en noir et blanc, mais qu’il y a des nuances de gris». Selon Haakon, en plus de nous aider à y voir plus clair entre l’information et les fakes news, le journalisme de fond «nous oblige à penser par nous-mêmes et à poser des questions».