C’est au palais Elisabeta de Bucarest que Margareta de Roumanie, Gardienne de la Couronne, a organisé la célébration du 145e anniversaire de la Croix-Rouge roumaine, en présence de hauts dignitaires du pays. Une garden party et une cérémonie de récompenses avaient lieu à la résidence officielle de la famille royale.
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La Croix-Rouge roumaine fête ses 145 ans au palais Elisabeta de Bucarest
Margareta de Roumanie et la présidente du Sénat, Anca Dragu, ont présidé la cérémonie d’anniversaire de la Croix-Rouge roumaine. L’organisme a été fondé le 4 juillet 1876, sous le règne du prince Carol I et de son épouse, la princesse Elisabeth de Wied. C’est avec deux jours d’avance, pour des raisons d’agenda, que le 145e anniversaire a été organisé au palais Elisabeta de Bucarest.

Pour l’occasion, le président de la république de Roumanie, Klaus Werner Iohannis, a remis une décoration de reconnaissance à la Croix-Rouge, la qualifiant dans son décret présidentiel d’«institution déterminante de la société et de l’identité roumaines». Le président n’était pas présent à la cérémonie. Il était représenté par son conseiller présidentiel.

Durant la cérémonie, Margareta de Roumanie, présidente de la Croix-Rouge depuis de nombreuses années, a prononcé un discours devant le parterre d’invités. Son époux, le prince Radu, et l’une de ses sœurs, la princesse Sofia, représentaient la famille royale. Ensuite, des volontaires de la Croix-Rouge ont parlé des sept Principes fondamentaux de l’organisation, à savoir l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité. Le directeur exécutif de la Croix-Rouge, Ioan Silviu Lefter, a pour sa part présenté un résumé de l’activité de l’année écoulée.


Plus de 5500 personnes sont des membres actifs et bénévoles de la Croix-Rouge dans le pays, qui compte 47 branches locales. La Cour de Roumanie rappelle que la Croix-Rouge est «auxiliaire de l’autorité publique et habilitée par la loi à fournir une assistance humanitaire en cas de catastrophe et à aider les personnes vulnérables, les services étant fournis de manière volontaire, impartiale et neutre. L’organisation contribue, par ses programmes, à la prévention et à l’atténuation de la souffrance sous toutes ses formes, protège la santé et la vie, promeut le respect de la dignité humaine, sans aucune discrimination fondée sur la nationalité, la race, le sexe, la religion, l’âge, l’appartenance sociale ou politique».