La Gardienne de la Couronne de Roumanie a organisé, ce jeudi soir, une réception en l’honneur de l’Institut français de Roumanie, en présence des représentants diplomatiques français en poste à Bucarest. La France, la culture française et les liens franco-roumains étaient mis à l’honneur à l’ancien palais royal de Bucarest par Margareta de Roumanie et son époux, le prince Radu.
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L’Institut français de Bucarest mis à l’honneur par la famille royale de Roumanie
Ce jeudi 10 avril 2025, Margareta de Roumanie, fille aînée du roi Michel 1er, mettait l’Institut français de Roumanie à l’honneur. Cette institution a été créée en 1924. Le roi Carol II, encore prince héritier, et l’ambassadeur français Émile Daeschner avaient inauguré cette institution, qui s’appelait alors l’Institut français des hautes études.
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Sous leur forme actuelle, les instituts français constituent un réseau d’établissements gérés par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Culture. L’institut de Bucarest est dirigé par Julien Chiappone-Lucchesi, qui était convié à une soirée organisée par la Gardienne de la Couronne à l’ancien palais royal de Bucarest. Le palais royal abrite aujourd’hui le musée national d’Art mais sert encore de lieu de réception pour les événements de prestige organisés par la famille royale.
L’ambassadeur de la république française à Bucarest, Nicolas Warnery, ainsi que de représentants et des collaborateurs de l’Institut français et des Alliances françaises des villes roumaines, ont assisté à cette soirée royale. De personnalités de la société civile, des artistes et des journalistes étaient aussi présents. La famille royale de Roumanie, particulièrement francophile, a toujours valorisé les liens diplomatiques entre son pays et la France, ainsi que la culture française.
Après l’hymne national roumain, l’époux de la Gardienne de la Couronne, le prince Radu, a prononcé un discours de bienvenue. « Peut-être la page la plus importante de notre histoire, l’histoire moderne et contemporaine du pays, a été écrite aux côtés de la France, un pays à qui nous devons être reconnaissants pour ces deux derniers siècles que les Roumains ont écrits dans tous les domaines de la vie », a déclaré le prince Radu, comme le rapporte AGERPRES.
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Après l’hymne national français, l’ambassadeur de France et le directeur de l’Institut français ont pris la parole. À la fin de la cérémonie d’ouverture, l’hymne royal roumain a été entonné et Margareta de Roumanie et son époux ont signé le livre d’honneur de l’institut. Le couple royal a apposé sa signature à côté de celles du roi Ferdinand et de la reine Marie, qui avait signé le livre d’honneur en 1926.
La soirée s’est poursuivie avec un récital de musique française interprété par l’Orchestre représentatif du ministère de la Défense nationale. La soirée s’est poursuivie avec une réception organisée par la Gardienne de la Couronne et son époux, qui ont salué et échangé avec leurs invités autour d’un verre. Parmi eux se trouvaient des membres du Corps diplomatique accrédités à Bucarest, des représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère de l’Éducation, des institutions gouvernementales, des représentants d’entreprises de Roumanie et de France, ainsi que des personnalités françaises résidant en Roumanie.
