Ce 1er août 2024, la famille royale de Roumanie se souvenait avec émotion de la reine Anne. L’épouse du roi Michel 1er est partie il y a huit ans. Ce jeudi, la Gardienne de la Couronne et le prince consort ont assisté à un office religieux catholique à Săvârșin, en mémoire de la défunte Reine.
Huit ans depuis la disparition de la reine Anne
Le 1er août 2016, la reine Anne de Roumanie s’éteignait à Morges, en Suisse, à l’âge de 92 ans. Son époux, le roi Michel 1er resta veuf un an et demi. Le dernier roi de Roumanie s’en est allé en décembre 2017 à 96 ans. Ce 1er août 2024, les monarchistes, les cercles royaux, les proches de la famille royale et les descendants de la reine Anne avaient une pensée pour elle, huit ans après sa mort.
Margareta de Roumanie, fille aînée du roi Michel 1er et de la reine Anne de Roumanie, s’est rendue à l’église catholique de Săvârșin ce jeudi 1er août pour assister à une messe de requiem, dirigée par le curé de cette paroisse catholique, Petru Muțiu, en mémoire de la reine Anne. Margareta de Roumanie, Gardienne de la Couronne, réside au château de Săvârșin, dans l’ouest du pays, durant la période de vacances d’été. Son époux, le prince Radu, l’accompagnait.
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Magrareta et Radu de Roumanie à la messe de requiem en mémoire de la reine Anne
La princesse Anne de Bourbon-Parme a croisé le regard du roi Michel 1er de Roumanie au mariage de la future reine Elizabeth II et du prince Philip, à Londres, en novembre 1947. En décembre 1947, le roi Michel 1er est contraint à l’exil par les communistes. Malgré la période difficile qu’il traverse, il épouse Anne à Athènes, sous les auspices de son oncle, le roi Paul 1er de Grèce, le 10 juin 1948. Le couple royal a eu cinq filles : Margareta (1949), Elena (1950), Irina (1953), Sofia (1957) et Maria (1964). Le roi Michel et la reine Anne reposent dans la nouvelle crypte royale du monastère de Curtea de Argeș.
En tant que membre de la famille de Parme, la reine Anne était une fervente catholique. Sa mère, la princesse Marguerite de Danemark, avait grandi dans la confession protestante. Le souverain roumain étant orthodoxe, le mariage a posé quelques complications religieuses au sein de la famille de la mariée.
