Entre tradition et modernité, le roi du Maroc, Mohammed VI célèbre aujourd’hui ses 20 ans de règne. Comme chaque année, le 30 juillet est le jour de la Fête du trône, qui met à l’honneur le souverain. Il a succédé à son père, Hassan II, en 1999. Le peuple marocain avait de grandes attentes et l’avait même surnommé le « roi des pauvres », celui-ci ayant parlé de pauvreté, de chômage et d’inégalités sociales dans son tout premier discours en tant que souverain. Si aujourd’hui la presse marocaine félicite le roi pour son règne, le peuple est plus partagé.
Mohammed VI et la Fête du trône
En 20 ans de règne, le roi Mohammed VI a permis de rétablir la démocratie dans le pays. Il reste encore beaucoup à faire concernant les inégalités sociales et le chômage. Il a également permis au Maroc de s’ouvrir sur le monde, en libéralisant le pays, en partant à la conquête d’investisseurs étrangers et en stimulant l’industrialisation. Le train de vie du roi est également souvent mis en avant dans la presse, lui qui possède des résidence en France où il réside régulièrement pour soigner ses problèmes de santé. Depuis des années, des questions se posent sur son épouse Lalla Salma, qui n’était plus apparue en public depuis des mois. Finalement, quelques jours avant la Fête du trône, un communiqué de l’avocat du roi met fin au rumeur en annonçant que Mohammed VI et Lalla Salma sont divorcés.
20 ans de règne du roi du Marco
C’est entouré de son frère, Moulay Rachid et de son fils héritier, le prince Moulay El Hassan, que Mohammed VI a prononcé son discours à la nation à l’occasion de « l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres ». « La célébration de la Glorieuse Fête du Trône est l’expression la plus éloquente de notre attachement indéfectible à la marocanité de notre Sahara, à notre unité nationale et à notre intégrité territoriale. Elle est aussi l’affirmation solennelle de notre souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire du Royaume. », a déclaré le roi alaouite. Il a également rappelé qu’il gardait la main tendue vers ses « frères d’Algérie ».
