Le prince Joachim Murat, fidèle aux valeurs de transmission de sa prestigieuse lignée et passionné par le partage historique, a coécrit un livre sur l’empereur Napoléon III. Ce chef d’État français, moteur d’une puissance économique retrouvée, est pourtant l’un des personnages les plus méconnus, caricaturés ou délaissés de l’histoire. Le livre Napoléon III, l’incompris réhabilite ce personnage dont l’héritage profite encore aujourd’hui à la France.
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Napoléon III, l’incompris : la réhabilitation d’un chef d’État qui a tant à apprendre à la France d’aujourd’hui
Président puis empereur, Louis-Napoléon Bonaparte, fut le premier chef d’État français élu au suffrage universel, et pourtant, il reste un personnage mystérieux pour bien des Français de notre époque. Dénigré et critiqué par certains, il est, au mieux, incompris par d’autres. Et pourtant, celui qui fut l’unique président de la Deuxième République fut le moteur d’un processus de croissance dans de nombreux secteurs du pays.
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Le prince Joachim Murat, 52 ans, a décidé de rendre ses lettres de noblesse à cet empereur incompris. Le prince Joachim Murat, appartenant lui-même à une branche cadette de la famille impériale française, a co-signé le livre Napoléon III, l’incompris avec l’économiste Olivier Pastré. Ce livre propose une relecture éclairée de l’héritage de Napoléon III, encore trop souvent relégué au second plan dans notre mémoire nationale. Il est notamment possible d’acquérir le livre en ligne, sur le site de l’éditeur Odile Jacob.
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Le prince Joachim Murat et Olivier Pastré racontent l’histoire d’une modernisation fulgurante, d’une puissance économique retrouvée et d’un État stratège
Le prince Joachim Murat, actif dans de nombreuses institutions et cercles historiques, est actuellement l’héritier de la Maison Murat, unique fils du 8e prince Murat. Les princes Murat portent (presque) tous le prénom de Joachim de père en fils, en mémoire de leur ancêtre, le roi Joachim 1er de Naples (1767-1815). Joachim Murat, général et maréchal de Napoléon 1er, avait épousé Caroline Bonaparte, la sœur de l’empereur, avant de devenir grand-duc de Berg en 1805 et roi de Naples en 1808. La descendance de Joachim et Caroline est donc liée à la famille Bonaparte. En tant qu’héritier de cette prestigieuse lignée, le prince Joachim Murat est porté par sa mission de perpétuer la mémoire des deux Empires, tout en favorisant un dialogue entre le passé et le présent.
Le prince Joachim, passionné d’histoire autant que d’actualité, s’est associé à Olivier Pastré pour offrir un portrait de Napoléon III et rendre justice à cette grande figure du 19e siècle. Napoléon III a souvent été injustement éclipsé par la notoriété de son oncle, Napoléon 1er. Il fut pourtant un grand stratège, notamment sur les questions économiques, « capable d’anticiper les défis d’un monde nouveau », peut-on lire en quatrième de couverture de ce livre.
Olivier Pastré est professeur d’économie émérite à Paris VIII, membre du Cercle des
économistes, président d’IMB Bank (Tunis) et descendant de Jean-Baptiste Pastré, qui fut membre du premier conseil d’administration de la compagnie universelle du canal maritime de Suez. Le prince Joachim Murat descend lui aussi de la famille Pastré par sa grand-mère. Le prince Joachim, titré prince de Ponte Corvo en tant qu’héritier dynastique de son père, est diplômé en sciences politiques, et président de la Fondation Galilé pour la réindustrialisation.
« Ce livre veut simplement rétablir la réalité des faits et démontrer l’actualité d’un règne qui a fait entrer la France dans la modernité, et ce dans tous les domaines », explique l’édution. « À l’heure où notre pays doute de son avenir, redécouvrir Napoléon III, c’est renouer avec une tradition politique alliant pragmatisme et grandeur. » Le livre peut aussi apporter son lot de solutions aux diverses impasses de notre temps ou du moins apporter un éclairage aux défis actuels.
Le livre revient notamment sur les réformes sociales pionnières, telles que la légalisation du droit de grève en 1864 par la loi Ollivier, qui a marqué une avancée significative pour les droits des travailleurs. Il rend justice à la modernisation économique ambitieuse voulue par Napoléon III avec le développement du réseau ferroviaire, la réforme du système bancaire (création du Crédit Lyonnais, du Crédit Mobilier), et l’ouverture au libre-échange, notamment par le traité de commerce avec le Royaume-Uni en 1860. Il revient aussi sur l’une de ses œuvres les plus connues, son programme d’urbanisme qui a vu Paris se transformer sous la direction du baron Haussman.
