La princesse Anne s’est rendue au Canada ce week-end pour assister à une manifestation militaire organisée pour célébrer l’anniversaire du 8th Canadian Hussars, le plus ancien régiment des Forces armées canadiennes.
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Le 8th Canadian Hussars (Princess Louise’s) fête ses 175 ans en présence de la princesse Anne
La princesse Anne, 72 ans, a assuré un engagement au Canada ce samedi 20 mai 2023. La sœur du roi Charles III est colonelle en chef du régiment des 8th Canadian Hussars. Ce régiment est fortement attaché à la famille royale. Il est aussi appelé le régiment de la princesse Louise depuis 1884, en l’honneur d’une des filles de la reine Victoria, qui avait épousé John Campbell, duc d’Argyll, 4e gouverneur général du Canada.
La devise de ce régiment est Regi Patriaque Fidelis, ce qui veut dire « Fidèle à mon roi et à ma patrie » en latin. La princesse Anne a été nommée colonelle en chef de ce régiment, un titre honorifique et cérémoniel, par sa mère, la reine Elizabeth II, en 1972. Elle s’est rendue à plusieurs reprises à Moncton, dans le Nouveau-Brunswick, pour rendre visite à ce régiment, notamment à l’occasion de son 150e anniversaire en 1998.
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Ce samedi, la princesse Royale était de retour à Moncton, ville de 80 000 habitants qui abrite le quartier général des 8th Canadian Hussars. Noovo Info relaie le discours prononcé par la princesse Anne lors de cet événement militaire. « Le régiment et ses soldats ont servi la province du Nouveau-Brunswick et le Canada pour les 175 dernières années, ce n’est pas rien. » La princesse a souligné que le régiment est plus ancien que le Canada lui-même.
La princesse Anne a rappelé l’histoire du régiment, qui a l’origine a été formé puis s’est distingué lors de ses combats contre l’expansion américaine. Selon CTV News, James Lockyer, colonel honoraire du régiment, a rappelé que la création du régiment en 1848, était une nécessité pour contrer « l’idéologie expansionniste américaine découlant de la révolution, et puis alimentée par la Guerre de sécession ». À l’époque, « il s’agissait de villageois, d’artisans, de fermiers qui se sont regroupés pour défendre le Nouveau-Brunswick à ce moment-là, et donc incidemment le Canada ».
