La princesse Margriet, dont le bras est toujours porté en écharpe suite à son accident sur la glace, a inauguré l’exposition « Inheemse Bevrijders » au Musée de la Liberté à Groesbeek. La tante du roi Willem-Alexander a rendu hommage aux peuples autochtones américains qui ont participé à la libération des Pays-Bas en 1945.
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Pas encore remise de sa chute, la princesse Margriet assure un engagement officiel avec le bras en écharpe
Le 23 mars dernier, la princesse Margriet des Pays-Bas, 82 ans, était victime d’une chute sur la glace, alors qu’elle participait à une course caritative en patins, organisée par son fils. Emmenée d’urgence à l’hôpital, les scanners ont montré que la sœur de l’ancienne souveraine Beatrix s’était fracturé le bras gauche. Du 9 au 12 mai, la princesse Margriet devait représenter la famille royale néerlandaise à Toronto et Ottawa, dans le cadre des célébrations du 80e anniversaire de la libération. Il y a quelques jours, on apprenait que la princesse Margriet avait été contrainte d’annuler son voyage au Canada, en raison de sa fracture au bras.

Ce 1er mai 2025, on pouvait constater que la princesse Margriet n’était pas encore remise de sa blessure. La tante du roi Willem-Alexander portait son bras en écharpe lorsqu’elle a inauguré une exposition à Groesbeek, en province de Gueldre. La princesse Margriet était accompagnée de son époux, Pieter van Vollenhoven, pour inaugurer l’exposition « Inheemse Bevrijders » (Les autochtones libérateurs) au Musée de la Liberté.

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Hommage aux autochtones qui se sont battus pour libérer l’Europe
Cette exposition rend hommage aux autochtones, connus sous le lexique colonial d’Indiens d’Amérique, qui ont rejoint les rangs des armées des États-Unis et du Canada lors de la Seconde Guerre mondiale. Les autochtones désignent plusieurs nations primitives américaines, chacune ayant sa propre culture. « Le choix de risquer leur vie dans un combat pour la liberté et la démocratie de l’autre côté de l’océan est d’autant plus spécial que ces valeurs leur ont souvent été refusées dans leur propre pays », explique le musée.

Ces peuples indigènes « ont été contraints de vivre dans des réserves, leurs cultures ont été réprimées et ils ont été confrontés à de forts stéréotypes négatifs » dans leur propre pays. Certains soldats autochtones ont perdu la vie pour notre liberté en Europe, tandis que les survivants sont rentrés dans leur pays d’origine, une fois la guerre terminée, et ont continué à se battre, cette fois pour leur propre liberté. « Une bataille qui continue encore », rappelle le musée.