Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane d’Arabie saoudite ont réalisé un don important afin de contribuer personnellement à l’aide humanitaire apportée à Gaza. Le roi et son fils ont donné plus de 12 millions d’euros au peuple palestinien afin de lancer une campagne de dons en ligne.
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Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane lancent une campagne de dons pour Gaza
La fondation humanitaire du roi Salmane d’Arabie saoudite(KSRelief) a lancé une importante campagne de don via la plateforme Sahem. Les premiers donateurs de cette campagne sont le roi Salmane, 87 ans, et le prince héritier Mohammed ben Salmane, 38 ans. Le roi et son fils ont effectué les premiers dons de cette campagne, en incitant la population à les suivre.
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La collecte est gérée par le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief). À l’heure actuelle, près de 24 heures après son lancement, 382 000 donateurs ont déjà permis de récolter plus de 8,6 millions riyals (environ 2,2 millions d’euros). Ce total ne prend pas en compte le don de 30 millions de riyals du roi Salmane et celui de 20 millions de riyals du prince héritier MBS. Les dons du roi et du prince héritier ont été rendus publics par un communiqué officiel du Conseiller de la Cour et Superviseur général de KSReflief, le Dr. Abdullah bin Abdulaziz Al Rabeeah, envoyé l‘agence SPA. Les 50 millions de riyals envoyés par le roi et son fils équivalent à environ 12,5 millions d’euros.
Ces dons confirment « le rôle historique du royaume [d’Arabie saoudite] dans le soutien au peuple frère des Palestiniens à travers diverses crises », peut-on lire dans le communiqué, qui rappelle que le soutien humanitaire et le soutien au développement, en provenance d’Arabie saoudite, « n’a jamais cessé de parvenir au peuple palestinien ».
L’Arabie saoudite avait entrepris des démarches pour suivre le pas qu’avaient déjà pris plusieurs pays du Golfe ces dernières années, en vue de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël. Avec l’entremise et à force de négociations arbitrées par les États-Unis, depuis 2020 plusieurs états pétroliers ont accepté de tendre la main à Israël en signant les accords d’Abraham. Il y a quelques jours, l’Arabie saoudite a indiqué avoir mis un terme au processus. « Les pourparlers ont été suspendus, a affirmé mi-octobre un responsable saoudien à l’AFP », souligne L’Orient-Le Jour.
