Sous le regard fier de son grand-père, le prince Siméon de Bulgarie a rejoint les rangs de la Garde de la jeunesse bulgare. Quelques jours après avoir rejoint les rangs de ce groupe patriotique, le petit-fils du roi Siméon II a participé à sa première manifestation publique au sein de la Garde, à l’occasion de la Journée des éveilleurs du peuple.
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Le prince Siméon de Bulgarie devient membre volontaire de la Garde de la jeunesse
Le prince Siméon de Bulgarie est un jeune homme animé par le sens des responsabilités. Le fils unique de la princesse Kalina et de l’explorateur espagnol Kitín Muñoz est né à Sofia. Il a grandi dans un univers cosmopolite, au Maroc d’abord, puis dans les pays de ses parents, la Bulgarie et l’Espagne. Sportif accompli, champion d’arts martiaux et également formé aux rudiments militaires, le jeune homme franchit une étape supplémentaire en rejoignant les rangs de la Garde de la jeunesse.
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L’association de la Garde de la jeunesse rassemble des étudiants et des jeunes de tout le pays qui, dans un esprit de patriotisme, de respect et de responsabilité sociale, acquièrent des connaissances et des compétences en matière de protocole, d’étiquette, de bénévolat, de leadership et d’engagement civique.
La Garde de la jeunesse est calquée sur le modèle de l’unité de la Garde nationale, y compris dans son uniforme et son décorum. La Garde a été créée en 1879, alors que la jeune Bulgarie venait de prendre son indépendance en tant que principauté. L’uniforme est rouge en hiver et blanc en été est inchangé depuis 1883. L’élément le plus remarquable de l’uniforme est sans conteste la casquette avec sa plume d’aigle, symbole de la fierté bulgare.
Au cours d’une cérémonie d’introduction solennelle, ce 24 octobre 2025, le prince Siméon, 18 ans, a rejoint l’association de la Garde de la jeunesse. Ses parents, la princesse Kalina et Kitín Muñoz, et son grand-père, le tsar Siméon II, ont assisté à cette cérémonie durant laquelle le jeune homme a reçu les symboles de la Garde. La cérémonie était présidée par le Dr Denislava Angelova, présidente de l’association de la Garde de la jeunesse.
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Le prince Siméon suit depuis plusieurs années des entraînements militaires dans un camp estival pour cadets des Bérets verts, une unité d’élite espagnole où son père a lui-même fait ses armes. Les jeunes gardes étudiants du 22e détachement du Lycée Vasil Levski-Elin Pelin, dont le prince Siméon vient de rejoindre les rangs, ont été invités à rencontrer l’ancien roi des Bulgares au palais Vrana.
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Le prince Siméon participe pour la première fois à une manifestation patriotique en tant que jeune Garde
Ce nouvel engagement du prince Siméon témoigne de son amour sincère pour la Bulgarie et d’un dévouement profond à son pays. Le prince Siméon est, comme ses parents, attaché à promouvoir les riches traditions bulgares et l’esprit national. En tant que membre volontaire de la Garde, le prince Siméon endossera un rôle d’ambassadeur afin de faire rayonner l’association et promouvoir ses activités.
La première participation officielle du jeune prince au sein des unités de la Garde de la jeunesse a eu lieu ce 1er novembre, à l’occasion de la Journée des éveilleurs du peuple. Cette fête nationale estudiantine est célébrée chaque année par la jeunesse bulgare, qui participe à des marches aux flambeaux. La journée rend hommage aux penseurs et intellectuels qui ont œuvré à l’Éveil bulgare, ce qu’on appelle aussi la Renaissance bulgare précoce, qui a eu lieu du tout début du 18e siècle jusqu’au premier tiers du 19e siècle.
Lors de cette journée nationale, la Garde de la jeunesse joue un rôle actif, en rendant un hommage au travail des éducateurs et des guides spirituels bulgares. La Garde de la jeunesse participe à des initiatives nationales et internationales, « à des causes publiques et à des programmes éducatifs visant à promouvoir le respect, l’empathie et l’amour pour la Bulgarie et ses traditions », explique l’association qui est placée sous le patronage du président de la république de Bulgarie, avec le soutien de l’Unité de la Garde nationale et le soutien des ministères de la Défense, de l’Éducation et des Sciences, et de la Jeunesse et des Sports.
