Le prince Edward représentait le roi Charles III lors des funérailles du président américain Jimmy Carter, à la cathédrale de Washington. Le duc d’Édimbourg a assisté à la cérémonie religieuse, en présence de cinq présidents américains. La princesse Mabel d’Orange-Nassau était également présente aux funérailles nationales.
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Le prince Edward représente le roi Charles III aux funérailles de Jimmy Carter à Washington
James Earl Carter, mieux connu comme Jimmy Carter, est mort à 100 ans, le 29 décembre 2024. Ce 8 et ce 9 janvier 2025 avaient lieu ses funérailles nationales, à quelques jours de l’investiture du 45e et bientôt 47e président des États-Unis, Donald Trump. Jimmy Carter, ancien gouverneur de l’État de Géorgie, fut le 39e président des États-Unis de janvier 1977 à janvier 1981.
Les représentants des Républicains et des Démocrates, des élus, des hauts responsables américains et des membres de la famille Carter ont assisté à la cérémonie de funérailles nationales à Washington, la capitale fédérale, ce mercredi et ce jeudi. Des dignitaires étrangers étaient également présents pour rendre hommage à l’ancien président, veuf de son épouse Rosaly depuis seulement 2023. Après les funérailles, c’est dans la petite ville de Plains, où il est né, qu’il sera inhumé aux côtés de son épouse.
Ce mercredi 8 janvier, la chapelle ardente du président Carter s’est déroulée sous la rotonde du Capitole, où le cercueil était exposé sur un catafalque autour duquel la population a pu se recueillir pendant deux jours. Les cérémonies funéraires se sont poursuivies ce jeudi 9 janvier avec un service religieux à la cathédrale nationale de Washington. Le président en exercice pour encore une dizaine de jours, Joe Biden, a prononcé l’éloge funèbre de son ami. Les quatre anciens présidents américains en vie étaient également présents, Barack Obama, Bill Clinton, George W. Bush et Donald Trump, qui s’apprête à rempiler pour un second mandat le 20 janvier.
Parmi les représentants des autorités étrangères se trouvait le prince Edward du Royaume-Uni. Le duc d’Édimbourg représentait son frère aîné, le roi Charles III. Sauf quelques rares exceptions, les monarques britanniques n’assistent pas aux installations, aux mariages et aux funérailles de chefs d’État étrangers. C’est Charles qui avait assisté aux funérailles de Bush et Reagan en 2018 et 2004 au nom de sa mère, la reine Elizabeth II.
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La princesse Mabel d’Orange-Nassau aux funérailles de Jimmy Carter
Une autre royauté était présente : la princesse Mabel d’Orange-Nassau. La princesse Mabel est la belle-fille de l’ancienne souveraine Beatrix des Pays-Bas et la belle-sœur du roi Willem-Alexander. La princesse Mabel, veuve du prince Friso, avait publié un message émouvant il y a quelques mois, après avoir appris le décès du président Carter. Jimmy Carter et la princesse Mabel avaient eu l’occasion de travailler ensemble pour l’association internationale The Elders, qui œuvre pour la promotion de la paix et des droits humains. « C’est avec beaucoup de tendresse, de respect et de tristesse que je me souviens du président Jimmy Carter. J’ai tellement appris de lui », avait écrit la princesse Mabel en légende d’une photo postée sur Instagram.
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La participation de royautés aux funérailles de présidents américains n’est pas quelque chose d’habituel, bien que d’autres anciens présidents aient déjà eu droit à cet honneur. Par exemple, pour les funérailles de George H.W. Bush en 2018, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie s’étaient déplacés ainsi que l’ancien émir du Qatar. La reine Elizabeth II avait envoyé son fils aîné, le futur roi Charles, pour la représenter. Pour les funérailles de Gerald Ford en 2006, aucune royauté ne s’était déplacée.
Les funérailles de Ronald Reagan en 2004 étaient celles qui avaient attiré le plus de royautés, parmi lesquelles se trouvaient le duc de Brabant (futur roi Philippe de Belgique), le prince héritier Frederik (futur roi Frederik X de Danemark), le prince héréditaire Albert (futur prince Albert II de Monaco), le prince des Asturies (futur roi Felipe VI d’Espagne) ainsi que le grand-duc Henri de Luxembourg, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, le roi Hamad de Bahreïn et le prince de Galles (futur roi Charles III). Tandis que pour Nixon, Johnson et Truman aucune royauté ne s’était déplacée en 1994, 1973 et 1972. Plus loin dans le temps, en 1969, le roi Baudouin de Belgique et le chah Mohammed Reza d’Iran s’étaient rendus aux funérailles du président Eisenhower.