La duchesse d’Édimbourg a participé à un événement poignant ce 27 novembre. La belle-sœur du roi Charles III était chargée d’inaugurer l’exposition de photographies consacrée aux survivantes du génocide yézidi par Daech, en présence de ces femmes ayant survécu aux atrocités de l’État islamique.
Lire aussi : La duchesse d’Édimbourg commémore les attentats de Birmingham
La duchesse d’Édimbourg écoute les histoires poignantes des survivantes yézidies
Ce mercredi 27 novembre 2024, la duchesse d’Édimbourg s’est rendue au bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth pour inaugurer l’exposition de photographies intitulée « The Women Who Beat ISIS » (« Les femmes qui ont vaincu Daech »). Les photographies capturent des moments de vie bouleversants de ces femmes yézidies qui ont échappé à l’État islamique.
Lire aussi : La duchesse d’Édimbourg devient le premier membre de la famille royale à visiter le Tchad
Dès 2014, les djihadistes de Daech ont commencé leurs offensives à l’encontre des Yézidis. Les Yézidis vivent principalement dans la région du Kurdistan, en Irak. Cette minorité a été la cible de l’État islamique en raison de sa pratique religieuse. Tandis que les hommes ont été exécutés, les femmes et les filles ont été kidnappées et ont subi des violences sexuelles. La duchesse d’Édimbourg a livré un discours poignant lors de l’inauguration de cette exposition, en présence des victimes.
Les conflits « ne s’arrêtent pas seulement lorsque les armes se taisent, la destruction continue dans la vie de celles qui ont survécu », a déclaré l’épouse du prince Edward. Concernant les violences sexuelles comme arme de guerre, la duchesse Sophie a déclaré : « C’est singulièrement l’arme la plus efficace dont dispose le monde, et nous ne faisons pas assez pour y faire face car nous ne faisons pas assez pour empêcher la violence de se produire ».
La duchesse d’Édimbourg, 59 ans, a assisté à une table ronde sur le génocide des Yézidis et les voies de guérison, en marge de l’inauguration de l’exposition. La duchesse d’Édimbourg a pu entendre l’histoire d’une survivante yézidie, Awaz Abdi, qui a parlé des atrocités vécues à 10 ans et de tout ce qu’a traversé sa famille. Cet événement s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence basée, une campagne internationale visant à lutter contre la violence faite aux femmes et aux filles. La campagne commence chaque année le 25 novembre, qui est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se déroule jusqu’au 10 décembre, Journée des droits de l’homme.