Les amateurs de football du monde entier avaient les yeux rivés vers Doha ce dimanche 20 novembre, où l’émir Tamim du Qatar a officiellement lancé la Coupe du monde 2022 dans un stade rempli par 60 000 spectateurs. L’émir du Qatar était entouré d’autres princes et souverains du monde arabe.
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L’émir du Qatar prononce le discours d’ouverture entouré du roi de Jordanie et du prince héritier du Qatar
Après bien des polémiques et des critiques, la Coupe du monde 2022 a bien débuté ce dimanche 20 novembre au Qatar. L’émir Tamim ben Hamad Al-Thani était sous les feux des projecteurs, appelé à prononcer le discours inaugural. C’est en arabe que l’émir de 42 ans a donné le coup d’envoi de la compétition.
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Le père de l’émir, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, 70 ans, était également présent. L’émir Tamim a d’ailleurs embrassé la main de son père après avoir salué la foule. L’émir Hamad a abdiqué en 2013 en faveur de son fils, Tamim, en 2013. Depuis le Qatar, depuis le monde arabe, je souhaite la bienvenue à tous à la Coupe du monde 2022 », a déclaré l’émir de cette petite péninsule de 11 586 km2, peuplée de 2,4 millions d’habitants. Le Qatar est une petite péninsule, une extension de l’Arabie saoudite.
Le prince héritier Mohammed ben Salman d’Arabie saoudite et le roi Abdallah II de Jordanie entouraient l’émir Tamim dans la loge. L’acteur américain Morgan Freeman a assuré la présentation de la cérémonie placée sous le thème de la tolérance. Le respect des droits humains était au centre de cette cérémonie, comme une réponse aux critiques les plus récurrentes concernant la politique du Qatar.
« Il est beau pour les gens mettent de côté ce qui les divise pour préserver leur diversité et ce qui les unit en même temps, bienvenue chez nous, bienvenue au monde », a déclaré le souverain qatari. La cérémonie comprenait des séquences vidéo de l’émir Tamim qui jouait au football dans le désert étant enfant. Les images avaient pour but de contrer l’argument avancé par les critiques selon lequel l’État arabe du Golfe n’a pas de tradition de football.
L’ouverture du tournoi est l’aboutissement de 12 années de préparation qui ont transformé le Qatar et l’ont également exposé à un déluge de critiques, notamment sur les droits de l’homme. Durant ces dernières années, huit stades ont été construits sur une distance de 55 kilomètres. Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi était présent, ainsi que l’émir de Dubai, le cheikh Mohammed ben Rachid Al-Maktoum, également premier ministre des Émirats arabes unis. Le premier match, qui voyait s’affronter le Qatar et l’Équateur, s’est terminé par une défaite de 0 contre 2 pour le pays organisateur.