L’empereur Naruhito du Japon a prononcé son traditionnel discours d’ouverture de l’année parlementaire ce vendredi 26 janvier 2024. La cérémonie d’ouverture de la Diète était entachée cette année par les scandales politiques autour du premier ministre et de son gouvernement.
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Ouverture de la 213e session plénière ordinaire de la Diète nationale
L’empereur Naruhito du Japon, 63 ans, a lu le discours d’ouverture de la Diète, ce 26 janvier 2024. La Diète nationale est le parlement bicaméral du Japon, comprenant 465 élus de la Chambre des représentants et 248 conseillers de la Chambre des conseillers. Les députés étaient rassemblés ce vendredi pour la 213e session plénière ordinaire de la Diète, qui marque le début de cette session parlementaire de 150 jours, soit jusqu’au 23 juin.
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« J’espère sincèrement que la Diète nationale, en tant qu’organe suprême du pouvoir national, remplira pleinement sa mission et sera à la hauteur de la confiance que lui accorde le peuple dans ses relations avec les diverses affaires intérieures et les enjeux internationaux actuels », a déclaré l’empereur Naruhito, comme le rapporte l’agence Jiji. L’ombre du scandale politique planait ce vendredi, alors que l’empereur donnait le coup d’envoi d’une nouvelle session ordinaire de 150 jours. Habituellement, le premier ministre lit lui aussi son discours lors de l’ouverture. Exceptionnellement, dès lundi seront entamées les discussions concernant les scandales de collecte de fonds, avant que le premier ministre Fumio Kishida ne s’exprime. Il aura ensuite trois jours pour répondre aux questions de tous les partis, à partir de mercredi.
« Face aux nombreux scandales qui se multiplient depuis des mois et qui décrédibilisent un gouvernement dont le niveau de confiance atteint son plus bas historique avec moins de 20 % d’opinions favorables, le premier ministre du parti libéral-démocrate (PLD) Fumio Kishida, 66 ans, est très affaibli », analyse La Croix. Le média spécialisé Japon Samouraï ajoute qu’il existe « des spéculations selon lesquelles [le premier ministre] pourrait démissionner dès mars après l’adoption du projet de budget par le Parlement. »
