Le prince Ernst August de Hanovre a été condamné à 10 mois de prison avec sursis ce mardi 23 mars 2021. L’avocat de l’époux de Caroline de Hanovre a fait appel à cette condamnation, comme il l’avait annoncé à la sortie du tribunal. Le prince Ernst August s’était déplacé jusqu’au tribunal de Welfs pour témoigner non coupable.
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Appel contre la condamnation à 10 mois d’emprisonnement
Accusé de violence envers les forces de l’ordre, d’avoir endommagé des biens appartenant à la Fondation de Cumberland et de coercition par une de ses employés, le prince Ernst August de Hanovre a été reconnu coupable d’un ensemble de méfaits qui se sont déroulés entre juillet et septembre 2020, impliquant des menaces de mort envers la police.
Le prétendant au trône de Hanovre a été condamné à 10 mois d’emprisonnement avec sursis. La peine n’est pas juridiquement contraignante, c’est à dire que le parquet n’a pas encore reçu de déclaration sur le jugement rendu par le tribunal et le prince pouvait faire appel.
Outre la peine d’emprisonnement, il est interdit de boire de l’alcool, il a l’obligation de suivre une psychothérapie, il n’est pas autorisé à s’approcher de certains bâtiments de la Fondation Cumberland, il ne peut pas entrer en contact avec les responsables de la Fondation et surtout, il doit chercher un lieu de résidence autre que la propriété Auerbach. La villa Auerbach est le pavillon de chasse situé à Grünau im Almtal, en Haute-Autriche, où vit le prince depuis des années. C’est aussi le lieu où se sont déroulés les faits qui lui sont reprochés. Dès le prononcé du jugement, l’avocat s’est exclamé : « Impossible, il y habite depuis 50 ans ! ».
C’est donc sans surprise que la presse confirme la décision du prince Ernst August de faire appel. La seule solution pour lui, qui ne peut loger dans aucun des châteaux familiaux à cause de ses différents litiges avec son fils aîné, est de vivre chez un ami, le baron Ernst Gecmen-Waldeck, au château de Sighartstein. En outre, Ernst August avait déjà déposé une plainte auprès du tribunal administratif régional de Haute-Autriche avant le début du procès. Il voulait récupérer sa licence d’armes à feu, que l’administration du district de Gmunden en Autriche lui avait temporairement retirée après les incidents de l’année dernière.