La grande-duchesse Maria Teresa était à Paris cette semaine pour ouvrir le Congrès de l’Union internationale des avocats. Cet événement abordait des thématiques chères à la grande-duchesse de Luxembourg, à savoir, l’innovation et la méthodologie dans l’action humanitaire, les violences sexuelles en zones de conflit et la protection mondiale de l’enfance.
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La grande-duchesse Maria Teresa ouvre le Congrès de l’Union internationale des avocats
La Maison du Grand-Duc rapporte l’engagement officiel assuré par la grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg, 68 ans, ce mercredi 30 octobre 2024, à Paris. Au Palais des Congrès, l’épouse du souverain luxembourgeois a prononcé le discours d’ouverture du Congrès de l’Union internationale des avocats (UIA). Cette organisation internationale regroupe des milliers d’avocats du monde entier, ayant pour but de favoriser les échanges et la création de réseaux entre avocats.
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La présidente de l’UIA, Me Jacqueline Scott, et la vice-bâtonnière de l’ordre des avocats de Paris, Me Vanessa Boussardo, ont accueilli la grande-duchesse Maria Teresa sur les lieux. La Maison royale rapporte que la grande-duchesse Maria Teresa a félicité les juristes « pour leur engagement à aborder les enjeux les plus cruciaux de notre époque », dans son discours prononcé en guise d’ouverture.
« Les sujets que vous allez examiner – les responsabilités environnementales et sociales, l’intelligence artificielle – sont au cœur des transformations profondes de nos sociétés, de notre économie et de notre conception du droit », a déclaré la grande-duchesse Maria Teresa.
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La grande-duchesse Maria Teresa prononce un discours engagé à Paris
La grande-duchesse Maria Teresa s’est aussi exprimée à la Maison de l’UNESCO. Maria Teresa est ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO et une ambassadrice auprès de l’UNICEF. Ces dernières années, l’épouse du chef d’État luxembourgeois est devenue une spécialiste de la défense des femmes. Elle mène notamment un combat contre les violences sexuelles perpétrées comme arme de guerre. Cette arme « vise à intimider, dégrader et terroriser la population. Le viol est une bombe à fragmentation sociale dont les conséquences sont profondément dévastatrices sur des générations entières », a déclaré la grande-duchesse Maria Teresa.
« Il est impératif de renforcer le cadre juridique international et national, de poursuivre les criminels, de sanctionner les États qui ferment les yeux », a exhorté la grande-duchesse de Luxembourg, profitant d’avoir devant elle un public d’avocats. « Il faut accompagner les victimes vers une autonomie sociale et économique, garantir leur accès à la justice, fournir des réparations tant physiques que psychologiques, et les soutenir sur le long terme. Cela inclut les enfants nés de ces viols, et l’éducation qui leur est due. Vous, juristes, êtes au cœur de cette lutte. Vous pouvez briser le cycle d’impunité qui protège encore trop souvent les auteurs de ces crimes en rendant justice à ces femmes, à ces enfants, à ces familles dont les vies ont été détruites. »
