Un an et demi s’est écoulé depuis qu’Iñaki Urdangarín a été incarcéré au centre pénitentiaire de Brieva, à Ávila. Une prison où il a une cellule privée totalement isolée du reste des détenus. Condamné à 5 ans et 10 mois de prison pour détournements de fonds publics, fraude fiscale, trafic d’influence, il bénéficie depuis le 19 septembre 2019, d’une autorisation de sortie de prison, à raison de deux jours par semaine afin d’effectuer du bénévolat dans une assocation. À partir du 28 novembre la justice espagnole, qui prévoit une remise en liberté progressive plus permissive que dans de nombreux pays, devra statuer si le beau-frère du roi Felipe peut bénéficier de cette nouvelle permission.
Si elle lui est accordée, il se pourrait que l’époux de l’infante Cristina puisse passer les Fêtes de Noël avec sa femme et ses quatre enfants. Le temps presse pour le beau-frère du roi, puisque la demande de congés peut parfois prendre plusieurs semaines avant d’être accordée. L’aura-t-il à temps pour Noël ?
Iñaki Urdangarín espère obtenir des congés pénitentiaires
Emprisonné le 18 juin 2018 pour 5 ans et 10 mois, l’époux de l’infante Cristina, qui elle a été relaxée dans l’affaire Nóos mais condamnée à une amende d’environ 137 000 €, Iñaki Urdangarín pourrait remplir toutes les conditions pour pouvoir bénéficier de congés pénitentiaires. Pendant sa première année d’emprisonnement, il a pu compter sur le soutien de son épouse, qui prenait régulièrement l’avion depuis la Suisse pour lui rendre visite. Sa belle-sœur, l’infante Elena lui a également rendue visite. Depuis le mois de septembre, le beau-fils du roi émérite Juan Carlos a le droit de sortir deux jours par semaine pour se rendre au centre Hogar Don Orione, à Pozuelo de Alarcón, où il aide des personnes handicapées.
Le beau-frère de Felipe devrait répondre aux critères pour obtenir la permission de congés
L’ancien duc de Palma de Majorque souhaite entamer une nouvelle étape de réinsertion en vue de sa remise en liberté semi-conditionnelle. À partir du 28 novembre, il pourra demander à ce que son dossier soit examiné afin de bénéficier de congés pénitentiaires. Ceux-ci consistent à 36 jours de congés par an, qui doivent être répartis en 18 jours par semestre et jamais plus de 7 jours consécutifs.
Pour obtenir cette permission, le centre pénitentiaire devra évaluer sa bonne conduite, qu’il n’y ait aucun soupçon d’infraction ou d’évasion et qu’il n’y ait aucun risque de récidive criminelle. Si la prison rejette la demande d’autorisation, Urdangarin pourra faire appel de la décision. Une évaluation positive de son travail au sein du programme de bénévolat qu’il effectue depuis le mois de septembre est également nécessaire pour espérer obtenir la permission de congés.
Un Noël en famille pour Cristina de Borbón, son mari et ses enfants ?
L’espoir du beau-frère du roi d’Espagne est de pouvoir profiter de sa première semaine de congé, pour la période des Fêtes. Il se pourrait que l’ex duc de Palma de Majorque puisse passer Noël en famille, auprès de sa femme et de ses 4 enfants, Juan, Pablo, Miguel, Irene, âgés de 14 à 20 ans, dont l’un vit en France où il est handballeur professionnel et un autre vit, durant l’année scolaire en Angleterre, pour suivre ses études universitaires. Les autres enfants du couple vivent avec l’infante Cristina en Suisse. Les retrouvailles devront se faire quelque part en Espagne, étant donné que la permission de sortie est accompagnée d’une interdiction de quitter le territoire. Néanmoins, un élément pourrait encore jouer contre Iñaki… le temps. En effet, la première date pour introduire la demande est fixée au jeudi 28 novembre. Or, il faut parfois plusieurs semaines pour que le comité pénitentiaire se prononce. Dans le cas où la réponse serait négative, la demande de l’appel n’aurait certainement pas lieu avant Noël.