La Gardienne de la Couronne de Roumanie continue d’assurer son rôle diplomatique au palais Elisabeta de Bucarest. La semaine dernière, Margareta de Roumanie a reçu l’ambassadeur d’Israël sur son lieu de travail, puis le lendemain, l’ambassadeur de Palestine.
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La Gardienne de la Couronne accueille l’ambassadeur d’Israël et l’ambassadeur de Palestine
Margareta de Roumanie, fille aînée du roi Michel 1er, a hérité des talents diplomatiques de son défunt père. Parmi ses fonctions au sein de la république de Roumanie, la Gardienne de la Couronne reçoit en audience les personnalités de tous bords afin de prendre le pouls de la société. Fréquemment, Margareta reçoit sur son lieu de travail, le palais Elisabeta, les ambassadeurs étrangers en poste à Bucarest.
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Ce 27 mars 2025, Margareta de Roumanie a accueilli au palais Elisabeta l’ambassadeur d’Israël Lior Ben Dor, en présence du prince consort Radu. L’ambassadeur d’Israël est un diplomate chevronné, ayant assuré l’une de ses premières missions en 1996. Il a par le passé travaillé à des postes de secrétaire aux ambassades d’Israël en Égypte, en Uruguay et en Argentine, puis il a été nommé ambassadeur de son pays au Brésil. ll est ambassadeur d’Israël en Roumanie depuis quelques semaines seulement. La Gardienne de la Couronne a pour habitude de recevoir les ambassadeurs ayant récemment remis leurs lettres de créances.
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Le 28 mars, l’ambassadeur de Palestine en poste à Bucarest a rendu une visite à Margareta et Radu au palais Elisabeta. Issam Tawfiq Masalha, ambassadeur de Palestine, était accompagné de conseiller Waill Betrekhi. La Roumanie a reconnu la Palestine en tant qu’État dès 1988, avant même d’intégrer l’Union européenne. À la suite de la déclaration d’indépendance de la Palestine le 15 novembre 1988, une quinzaine de pays a reconnu son indépendance le jour même et une cinquantaine d’autres pays a reconnu cet État dans les jours qui ont suivi.
La Roumanie entretient de bonnes relations diplomatiques à la fois avec Israël et avec la Palestine. Déjà du temps du régime de Ceausescu, la Roumanie soutenait l’Organisation de libération de la Palestine. Depuis les conflits de 2024, la Roumanie n’a pas souhaité s’impliquer ni jouer un rôle de médiateur.
