La grande-duchesse Maria Teresa de Luxembourg a accueilli chez elle une journaliste d’ABC. Maggie Rulli voulait en savoir plus sur la fonction de Grande-Duchesse et s’est rendu au château de Berg pour poser ses questions sur le fonctionnement d’une monarchie à l’épouse du chef d’État luxembourgeois.

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La grande-duchesse de Luxembourg interrogée par la télévision américaine
L’émission Good Morning America, première matinale américaine diffusée sur ABC, propose une rubrique «Derrière les portes des palais». La chaine envoie l’une de ses journalistes interroger des royautés pour en savoir plus sur leur quotidien. Sur un ton très américain, l’épouse du grand-duc, «qui est l’équivalent d’une Reine», précise la journaliste, a expliqué son rôle au sein de la monarchie luxembourgeoise.
C’est au château de Berg que la grande-duchesse Maria Teresa a accueilli la journaliste. «Vous êtes un symbole. Vous êtes-là pour tous. Vous êtes toujours au service de tous et disponibles pour tous», explique Maria Teresa à son interlocutrice, qui a du mal à croire que quelqu’un puisse vivre dans un château et qui s’extasie à l’idée des «parties de cache-cache» qui ont été jouées dans ces lieux.
«Appartenir à une famille royale est une responsabilité particulière», explique la Grande-Duchesse. «C’est une vie pour laquelle vous abandonnez votre liberté. C’est une vie d’engagement envers votre pays et bien sûr de service.» Après avoir rappelé la première vie de Maria Teresa, d’origine cubaine, passée par New York puis Genève où elle a rencontré son futur époux sur les bancs de l’université, la journaliste interroge la Grande-Duchesse sur les difficultés de s’intégrer dans une famille souveraine lorsqu’on vient d’un autre milieu.

Maria Teresa explique son intégration dans la famille grand-ducale
«La minute où je l’ai vu, j’ai su que c’était lui», rétorque la Grande-Duchesse, qui a fêté ses 40 ans de mariage le 14 février dernier. Maria Teresa a aussi rappelé combien sa famille cubaine et ses racines lui ont servi de pilier lorsqu’elle avait des difficultés. «La vraie difficulté a été de passer de l’anonymat à un personnage public. Quand vous entrez dans une famille royale, vous épousez aussi l’institution et le pays».
La Grande-Duchesse a également voulu faire savoir que la vie dans une famille royale n’était pas toujours rose. «On a tendance à donner l’impression que c’est plein de tapis rouges, de diadèmes et plein de belles choses mais je peux vous dire qu’avoir un diadème sur la tête pendant 5 heures lors d’un dîner d’État peut vous donner un sacré mal de tête. Voilà l’autre côté de la réalité».
Être un membre d’une famille souveraine demande beaucoup de sacrifice, «faire des choses sans se plaindre. Et quand vous êtes confronté à une situation que vous devez faire mais que vous ne voudriez pas faire, eh bien, vous n’allez pas la dénoncer ce système auquel vous appartenez, car vous l’avez épousé». La Grande-Duchesse répond ici à l’insinuation de la journaliste qui voulait savoir quel conseil elle donnerait à une personne qui entrerait dans une famille royale, affichant au même moment à l’écran une photo de Meghan Markle.