Le prince William, connu comme le duc de Cambridge jusqu’à hier et dorénavant connu comme le prince de Galles, a écrit un message émouvant à sa grand-mère, Elizabeth II, décédée ce jeudi 8 septembre.
Lire aussi : La famille royale assiste en pleurs au premier office religieux à Balmoral depuis le décès d’Elizabeth II
Premier message du prince William en tant que prince de Galles
« Jeudi, le monde a perdu une dirigeante extraordinaire, dont l’engagement envers le pays, les royaumes du Commonwealth et le Commonwealth des Nations était absolu. Tant de choses seront dites dans les jours à venir sur le sens de son règne historique. Cependant, moi, j’ai perdu une grand-mère », a commencé le prince de Galles, dans une lettre publique écrite après la mort de la reine Elizabeth II.
Le prince William, devenu duc de Cornouailles à la mort d’Elizabeth II ce 8 septembre, puis devenu prince de Galles par la volonté de son père, le nouveau roi Charles III ce vendredi 9 septembre, a écrit sa première lettre en tant que prince de Galles.
Lire aussi : Charles III est proclamé Roi : le roi prête serment devant l’Accession Council réuni pour la première fois en 70 ans
Le prince William adresse une lettre à sa « mamie »
« Et même si je vais pleurer sa perte, je me sens aussi incroyablement reconnaissant. J’ai bénéficié de la sagesse et du réconfort de la Reine jusque dans ma cinquième décennie. Ma femme a eu vingt ans de ses conseils et de son soutien. Mes trois enfants ont pu passer des vacances avec elle et créer des souvenirs qui dureront toute leur vie », continue le prince William, 40 ans.
« Elle était à mes côtés dans mes moments les plus heureux. Et elle a été à mes côtés pendant les jours les plus tristes de ma vie. Je savais que ce jour viendrait, mais il faudra un certain temps avant que la réalité de la vie sans mamie ne semble vraiment réelle. »
« Je la remercie pour la gentillesse dont elle a fait preuve envers ma famille et envers moi. Et je la remercie au nom de ma génération d’avoir fourni un exemple de service et de dignité dans la vie publique qui était d’un autre âge, mais toujours pertinent pour nous tous. »
« Ma grand-mère a dit que le chagrin était le prix que nous payons pour l’amour. Toute la tristesse que nous ressentirons dans les semaines à venir témoignera de l’amour que nous avons ressenti pour notre extraordinaire Reine. J’honorerai sa mémoire en soutenant mon père, le Roi, de toutes les manières possibles. »
