Le ministère de l’Intérieur du Népal a récemment fait modifier les conditions de mise à disposition du personnel de sécurité pour leurs VIP. Parmi eux, des anciens ministres, des hauts fonctionnaires à la retraite ou des assistants parlementaires qui bénéficiaient d’une sécurité payée par l’État. Le roi Gyanendra et sa famille bénéficiaient encore de 99 personnes pour assurer leur sécurité. Avec les nouvelles règlementations, elles ne seront plus que 16.
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99 personnes assuraient encore la sécurité du roi Gyanendra et de la famille royale
Gyanendra Shah, 73 ans, ancien roi du Népal qui a accepté de quitter son trône en 2008, bénéficiaient encore d’une sécurité assurée par l’État. Le roi Gyanendra et son épouse, la reine Komal, étaient surveillés et protégés par 25 personnes, des militaires ou des policiers. La reine mère Ratna, qui est en réalité la tante de Gyanendra mais aussi la deuxième épouse de son père, bénéficiait d’une protection assurée par 9 personnes. 15 personnes étaient chargées de la sécurité des autres membres de la famille.
Il y avait également 10 chauffeurs et 40 agents de sécurité qui surveillaient le palais de Nagarjuna. Ce palais est occupé par l’ancien roi, lorsqu’il a été contraint à quitter le palais royal de Katmandou à l’abolition de la monarchie. Sagar Prasad Timilsina, secrétaire personnel de l’ancien roi, a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur pour lui faire part de son mécontentement. Khabarhub a publié cette lettre, dans laquelle le secrétaire du Roi demande à ce que le ministre reconsidère ses nouvelles mesures.
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Pour le secrétaire du Roi, il est impossible d’assurer la protection de la famille royale du Népal avec seulement 16 personnes mises à leur disposition. Cette mesure ne touche bien évidemment pas uniquement la famille royale, le gouvernement ayant décidé de rappeler tout les agents de police et les militaires actuellement en mission pour protéger d’anciennes personnalités politiques, qui sont considérés surnuméraires. La mesure avait été annoncée en avril dernier, alors que le gouvernement cherche notamment à réquisitionner des militaires et des policiers en cette période de crise sanitaire.