Le prince Albert II et la princesse Charlène ont visité l’abbaye de Lérins, sur l’île Saint-Honorat dans la baie de Cannes, ce samedi 14 septembre. Le couple princier a ainsi assisté à la bénédiction des nouvelles cloches de la chapelle du monastère.
Le prince Albert II et la princesse Charlène en visite à l’abbaye de Lérins
La tour-monastère de l’abbaye de Lérins a bénéficié de travaux de rénovation conséquents, entrepris il y a plusieurs années. L’une des dernières étapes du chantier concernait la chapelle Sainte-Croix et l’installation de ses nouvelles cloches. Ce samedi 14 septembre, le prince Albert II, 66 ans, et la princesse Charlène de Monaco, 46 ans, ont navigué vers l’île Saint-Honorat pour assister à la bénédiction des deux nouvelles cloches.
Bientôt, les cloches pourront à nouveau sonner dans la chapelle située sur cette petite île de la baie de Cannes. L’île Sainte-Marguerite voisine comprend un fort qui a servi de prison, dont un célèbre pensionnaire fut l’homme au masque de fer. L’île Sainte-Marguerite, l’île Saint-Honorat, l’île de la Tradelière et l’île Saint-Féréol forment les îles de Lérins.
Un parrainage en mémoire d’Augustin Grimaldi
La présence du souverain monégasque rappelle lien qui existe entre les Grimaldi et les îles de Lérins. Le prince Albert II et la princesse Charlène ont été désignés parrain et marraine de la grande cloche prénommée Marie Augustin, en mémoire d’Augustin Grimaldi, qui fut nommé abbé de Lérins en 1500. Augustin Grimaldi joua un rôle politique important à Monaco puisqu’il en fut le régent à partir de 1523, après la mort de son frère Lucien, durant le règne de son neveu mineur, Honoré.
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Le prince Albert et la princesse Charlène ont assisté à une messe dans l’église abbatiale de l’île puis la bénédiction des cloches s’est déroulée sur le parvis de l’église. Le Palais princier rappelle que la bulle pontificale de nomination d’Augustin Grimaldi comme abbé commendataire de Lérins est toujours conservée aux Archives du Palais.
Sous la régence d’Augustin, Monaco a cherché sa protection auprès de Charles Quint. Grâce à cette alliance, Monaco est restée indépendante, promettant fidélité à l’Espagne. Quelques décennies plus tard, en 1612, sous le règne d’Honoré II, l’Espagne élèvera la seigneurie de Monaco au rang de principauté. C’est à cette même période, qu’Honoré II quittera le giron de l’Espagne et mettre sa nouvelle principauté sous protection de la France.
