C’est un rendez-vous immanquable pour le prince Carl Philip de Suède, le Congrès nordique sur la pédagogie de la dyslexie. Le fils du roi de Suède, lui-même dyslexique, défend régulièrement l’inclusion des enfants dyslexique au sein du système éducatif, une thématique qu’il a une fois de plus abordée ce 22 août en ouvrant le congrès.
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Le prince Carl Philip ouvre le dixième Congrès nordique sur la pédagogie de la dyslexie
Ce 22 août 2024, le prince Carl Philip de Suède, 45 ans, s’est rendu à l’Université de Stockholm, où les associations Svenska Dyslexistiftelsen et Svenska Dyslexiföreningen organisaient leur 10e congrès. Le Congrès nordique sur la pédagogie de la dyslexie rassemble des éducateurs, des chefs d’établissement, des psychologues, des orthophonistes, des chercheurs et d’autres personnes s’intéressant particulièrement aux questions liées aux difficultés de lecture et d’écriture.
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Le prince Carl Philip est très engagé dans cette cause, comme le prince Louis de Luxembourg et la princesse Beatrice d’York. Ces trois royautés dyslexiques travaillent aujourd’hui à différents niveaux autour de cette thématique. Le congrès s’adresse uniquement aux spécialistes des pays nordiques, où on constate une différence de niveau trop importante au niveau de la lecture entre les dyslexiques et les autres enfants, là où l’écart de niveau se réduit lorsqu’il s’agit de comparer des enfants aux autres dans d’autres difficultés d’apprentissage.
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« Vous vous demandez peut-être pourquoi je me tiens ici devant vous aujourd’hui. L’une des raisons est que je suis moi-même dyslexique », a déclaré le prince Carl Philip en prononçant le discours inaugural du congrès en anglais. Le fils du roi de Suède a rappelé qu’il a créé une fondation, avec son épouse, la princesse Sofia, qui a pour objectif d’offrir aux enfants la possibilité d’être eux-mêmes.
« Nous souhaitons également contribuer à une société inclusive qui valorise le caractère unique de chaque individu. Cela inclut également les enfants atteints de dyslexie. Aujourd’hui, nous savons que la dyslexie peut être associée à la créativité et à de fortes capacités de résolution de problèmes. Pourtant, tout le monde n’obtient pas l’aide dont il a besoin. Trop d’enfants dépendent de la capacité de leurs parents à répondre à ces besoins », déplore le frère cadet de la princesse héritière Victoria.
« Beaucoup de choses ont changé dans le domaine de la dyslexie depuis mon enfance. Aujourd’hui, il existe des outils pédagogiques fantastiques. Il y a plus de recherches, des connaissances plus approfondies et une meilleure compréhension. Et il existe des lieux comme ce congrès pour partager des connaissances et des expériences. Mais il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. » Le prince Carl Philip a conclu son discours en remerciant tous les participants. « Votre travail acharné et votre dévouement pour faire progresser le domaine de la dyslexie sont vraiment appréciés ».
