Le prince héritier Haakon de Norvège a entamé ce 6 décembre une visite officielle de quatre jours aux États-Unis. L’objectif principal de la visite est d’aider à renforcer la coopération internationale, ainsi que les bonnes relations entre les États-Unis et la Norvège.
Lire aussi : La reine Máxima à New York pour donner son rapport sur la finance inclusive à l’Assemblée générale des Nations Unies
Rendez-vous au Conseil de sécurité de l’ONU et au PNUD
Lors de cette visite de quatre jours aux États-Unis, le prince héritier Haakon aura l’occasion de rencontrer les différents organismes internationaux dont la Norvège est partenaire. C’est accompagné de la ministre des Affaires étrangères, du ministre du Pétrole et de l’Énergie et du ministre du Commerce et de l’Industrie, que le prince héritier Haakon a débuté sa visite à New-York. La première halte a eu lieu à l’ONU.
«Nous vivons dans un monde où, après tout, beaucoup de choses se passent bien et où nous, les humains, avons réussi à créer de bonnes vies pour un très grand nombre, mais en même temps il y a de grands défis dans le monde : la pandémie, les défis climatiques, la guerre et les conflits et ceux qui fuient leur pays. Et pour se réunir et parler de ces défis et trouver des solutions, nous avons besoin d’une plateforme, et l’ONU est cette plateforme», a déclaré le prince héritier Haakon lors d’une conférence de presse dans la salle du Conseil de sécurité de l’ONU, comme le rapporte la Cour royale.
«J’ai la chance de travailler avec le programme de développement de l’ONU depuis maintenant 17 ans», a continué le prince héritier, qui s’est aussi confié sur le problème planétaire qui le touche le plus : les enfants dans les zones de conflit. «Ceux qui sont les plus vulnérables et voir qu’ils souffrent est ce qu’il y a de plus déchirant». Le prince héritier s’est félicité que la Norvège ait pris des résolutions claires pour intervenir en faveur de ce problème.
Le prince héritier et la ministre des Affaires étrangères, Anniken Huitfeldt, ont rencontré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, avec lequel ils ont évoqué les défis mondiaux engendrés par la pandémie et la crise climatique. Le Conseil de sécurité est le principal lieu de rencontre à l’ONU pour trouver des solutions concrètes dans le travail contre la guerre et les conflits. En janvier, la Norvège assumera la présidence du Conseil de sécurité, et le prince héritier Haakon a donc discuté avec le Secrétaire général à propos des domaines sur lesquels la Norvège se concentrera pendant cette période, à savoir la paix et la sécurité, la protection des civils dans les conflits, les droits des femmes et le climat.
Toujours au siège de l’ONU, le prince héritier s’est ensuite intéressé au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le PNUD aide les pays en développement à atteindre les objectifs fixés par la communauté mondiale pour, entre autres, éradiquer la pauvreté et garantir que l’ensemble de la population mondiale ait accès aux services de santé. Bien entendu, la crise sanitaire a bouleversé le travail du PNUD qui doit revoir son plan en matière d’objectifs de durabilité. Le prince héritier Haakon s’est entretenu avec Achim Steiner, le directeur du PNUD.
Lire aussi : Le roi Philippe demande à l’ONU de mieux protéger les enfants lors de conflits armés
Haakon récompense un marin de guerre pour ses actions en 40-45
Le prince héritier Haakon a ensuite pris la direction du consulat général de Norvège à New-York. Le prince héritier a remis une médaille honorifique à Karl Aksel Andresen, qui a été récompensé pour ses actions en tant que marin de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale. La Médaille du combattant 1940-1945 est décernée à ceux qui se sont battus pour la liberté de la Norvège pendant la Seconde Guerre mondiale.
Andresen était engagé dans la flotte norvégienne entre 1940 et 1945, et il a servi comme marin et cuisinier à bord de plusieurs navires marchands norvégiens. Après la guerre, Andresen s’installe à Brooklyn et a fondé une famille. Andresen est maintenant le dernier marin de guerre survivant parmi des centaines de personnes qui se sont installées à Brooklyn après la guerre.