Ce mercredi, le prince Louis de Luxembourg a assisté à la présentation des nouveaux tests standardisés mis au point pour détecter les troubles d’apprentissage. Ces tests ont été améliorés afin de mieux correspondre au contexte particulier du multilinguisme au Grand-Duché. Le fils du grand-duc Henri et la grande-duchesse Maria Teresa est spécialisé dans l’accompagnement de personnes dyslexiques.
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Des tests standardisés pour une meilleure détection des troubles d’apprentissage font leur apparition au Luxembourg
Le prince Louis de Luxembourg, 38 ans, s’est spécialisé depuis plusieurs années dans l’accompagnement des personnes dyslexiques, lui-même étant atteint de ce trouble. En 2023, le troisième fils du grand-duc Henri et de la grande-duchesse Maria Teresa, a intégré le conseil d’administration de la Fondation du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse. Le prince Louis a pour ambition de développer l’axe de l’apprentissage au sein de la fondation de ses parents dont les deux missions principales sont l’inclusion sociale et les activités humanitaires auprès des populations défavorisées.

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Ce mercredi 23 avril 2025, le prince Louis s’est rendu à l’École nationale de santé du Luxembourg pour assister à la présentation des tests standardisés développés par le Centre pour le développement des apprentissages Grande-Duchesse Maria Teresa (CDA). Le CDA est un des neuf centres de compétences en psychopédagogie spécialisée mis en place par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.


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Lors de cette présentation, le prince Louis était accompagné du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Claude Meisch. Le prince a assisté à la présentation des nouveaux outils développés par des experts pour optimiser la détection de troubles éventuels. Le CDA les a développés en collaboration avec l’Université du Luxembourg.

La détection de troubles d’apprentissage comme la dyslexie, la dysorthographie ou encore la dyscalculie est un processus complexe et jusqu’ici, les tests officiels étaient peu adaptés au contexte particulier du Grand-Duché. Le pays compte trois langues nationales, l’allemand, le français et le luxembourgeois. La plupart des Luxembourgeois parlent les trois langues à des niveaux variés, sans compter que la population luxembourgeoise est en réalité à moitié étrangère, chacun parlant donc potentiellement une langue maternelle étrangère. « Chaque enfant doit pouvoir être évalué à la lumière de son profil linguistique, et non pénalisé par ce dernier. Ces nouveaux tests sont une avancée majeure vers plus d’équité dans notre système éducatif », a souligné le ministre Claude Meisch.

Concrètement, deux tests standardisés ont été mis au point : le LuxLeseTest et le LuxMatheTest. L’un évalue la lecture et l’écriture et l’autre les mathématiques. « Ces outils comportent des instructions courtes et simples, et une langue d’instruction qui s’adapte au profil langagier de chaque élève », explique le ministère. « Ils permettent ainsi une évaluation plus fiable, qu’il s’agisse d’enfants parlant le luxembourgeois ou une autre langue à la maison. »