Ce 9 janvier 2024, la reine Letizia a visité le siège de l’Association pour la prévention, la réinsertion et la prise en charge des femmes prostituées (APRAMP). Lors de cette visite, la reine d’Espagne en a appris plus sur les projets que mène l’association pour construire une société sans violence et sans exploitation des femmes.
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La reine Letizia visite l’Association pour la prévention, la réinsertion et la prise en charge des femmes prostituées (APRAMP)
L’Association pour la prévention, la réinsertion et la prise en charge des femmes prostituées (APRAMP) est spécialisée dans la prise en charge globale des femmes et des filles prostituées, qui met l’accent sur le respect des droits humains. L’objectif de l’APRAMP est « de construire une société sans violence et sans exploitation où les gens retrouvent liberté et dignité ».
La reine Letizia d’Espagne, 51 ans, s’est rendue au siège de l’association APRAMP ce mardi 9 janvier 2024. Il s’agissait pour la reine de son premier engagement de l’année 2024 en solo, après avoir participé il y a quelques jours aux cérémonies de la Pascua militar avec le roi Felipe et la princesse des Asturies.
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La visite du centre était « programmée en raison des nouveaux défis auxquels l’entité est confrontée et de la recherche d’alternatives socioprofessionnelles pour les victimes de traite et d’exploitation », explique la Maison royale. La reine Letizia a d’abord visité les lieux puis elle a pris part à une table de discussion, à laquelle participaient des anciennes prostituées et des membres de l’équipe.
La reine Letizia a appris quels étaient les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles sont en train de reconstruire leur vie et quelles sont les alternatives qui s’offrent à elles. Les participants à la table de discussion ont expliqué les différents aspects du projet de réinsertion et formation du centre. Les responsables ont aussi parlé des procédures de détection et d’identification des victimes et des difficultés d’accès avec elles. Il y a aussi la nécessité d’établir des mécanismes pour une détection précoce.
« Selon la législation en vigueur, la charge de la preuve continue de peser sur la victime, sa plainte et sa déclaration, ce qui en fait la cible des trafiquants et des proxénètes et donc leur protection est une priorité absolue pour des entités spécialisées comme l’APRAMP », continue la Maison royale.
