L’une à Madrid, l’autre à Bruxelles, la reine Letizia d’Espagne d’un côté et la reine Mathilde de Belgique de l’autre, ont consacré leur journée à la santé mentale. La reine Mathilde était invitée à prononcer le discours inaugural de la conférence organisée par la Commissaire européenne à la santé et la reine Letizia a prononcé le discours d’une conférence organisée par la Confédération espagnole de la santé mentale.
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La reine Letizia rappelle les chiffres alarmants du bien-être mental chez les jeunes
La reine Letizia d’Espagne a présidé l’événement organisé par la Confédération espagnole de la santé mentale intitulé « Santé mentale, santé mondiale : un droit universel ». La Fédération mondiale de la santé mentale a choisi le 10 octobre pour organiser chaque année la Journée mondiale de la santé mentale. Plus de 100 pays participent.
Le ministre de la Santé, José Manuel Miñones, a assisté à l’événement et a prononcé un discours après celui de la Reine. « L’année dernière, 59,3% des jeunes disent avoir eu un problème de santé mentale », a rappelé la reine Letizia qui a cité des chiffres de la FAD Juventud. « À cette même question en 2017, les réponses affirmatives étaient de 28,4% ». La reine Letizia a expliqué que cette journée mondiale était l’occasion « d’écouter pour savoir où agir, car investir dans la santé mentale est la garantie d’un avenir plus prospère, plus juste et plus équitable pour tous et parce que nous avons tous des limites, des méfiances, des peurs, des insécurités. Nous avons besoin d’outils pour affronter la vie. (…) Écoutons donc et comprenons que sans santé mentale, il n’y a aucun espoir et que toute intention de vivre pleinement est éteinte ».
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La reine Mathilde prononce le discours d’une conférence organisée par la Commissaire européenne à la santé
De son côté, la reine Mathilde de Belgique a également participé à un événement institutionnel organisé par la Commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides. L’objet de cette conférence est d’introduire la première vision européenne pour une approche globale de la santé mentale. Cette vision repose sur trois fondements clés : la mise en place d’une prévention efficace, l’accessibilité à des soins de santé mentale de qualité et abordables, ainsi que la réhabilitation sociale post-traitement.
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Dans son discours inaugural de la conférence, la reine Mathilde a souligné le fait que le nombre de personnes souffrant de problèmes de santé mental était croissant, en raison du contexte post-coronavirus dans lequel nous vivons. « La pandémie de coronavirus a radicalement changé la vie quotidienne pendant une période prolongée (…) Le conflit ukrainien nous a sensibilisés aux problèmes de santé mentale associés aux conflits armés, non seulement là-bas, mais aussi en Afrique et en Asie », a déclaré la reine dans son discours. La reine Mathilde a aussi souligné la hausse du coût de la vie, le changement climatique ou encore l’influence des réseaux sociaux qui ont un impact sur notre santé mentale.
« La santé mentale reste un domaine complexe et il existe encore de nombreuses lacunes dans nos connaissances et notre compréhension. Toute approche globale de la santé mentale est particulièrement bienvenue, car nous savons que notre réponse à ces problèmes doit être intersectionnelle, coopérative, préventive et inclusive. Espérons que nos discussions d’aujourd’hui contribueront à bâtir une société plus saine et plus résiliente pour tous », a conclu la reine des Belges.
