Au troisième et dernier jour de son voyage en Côte d’Ivoire, la reine Mathilde de Belgique s’est rendue dans une plantation de cacao. La reine des Belges a découvert les étapes de la culture du cacao ainsi que le fonctionnement d’une coopérative qui garantit un commerce équitable pour les producteurs.
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Fin du voyage de la reine Mathilde en Côte d’Ivoire dans une cacaoyère
La reine Mathilde de Belgique, 51 ans, a terminé son voyage en Côte d’Ivoire ce mercredi 6 mars 2024, en se rendant à Méagui. La reine Mathilde a quitté la côte pour se rendre un peu plus dans les terres, au sud-ouest du pays. Depuis lundi, la reine Mathilde enchaîne les visites en Côte d’Ivoire en sa qualité de Défenseure des objectifs de développement (ODD), fonction qui lui a été attribuée par le secrétaire général des Nations unies en 2017.
Les ODD sont 17 objectifs qui ont été adoptés par les États membres des Nations unies en 2015. Il s’agit d’objectifs généraux à atteindre d’ici 2030 pour obtenir un monde meilleur et plus durable. Au dernier jour de son séjour en Côte d’Ivoire, la reine Mathilde s’est rendue dans la région de Nawa pour en savoir plus sur la production de cacao.
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Six millions d’Ivoiriens tirent des revenus de la culture du cacao
La Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur mondial de cacao, explique Le Monde. Il y a quelques semaines, le gouvernement a annoncé l’installation de trois nouvelles usines afin « que 100 % de la production du pays soit transformée localement à l’horizon 2030 ». Dans ce contexte d’hypercompétitivité, la reine Mathilde s’est intéressée à L’Entreprise coopérative des agriculteurs de Méagui (ECAM) qui renforce l’autonomie financière de ses membres et de leurs familles dans une logique de respect de l’environnement.
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Quelque 6 millions d’Ivoiriens, sur une population de 30 millions d’habitants, tirent leurs revenus de la culture cacaoyère, explique le Palais royal. « La filière est donc essentielle pour le développement socio-économique du pays. Mais elle est aussi confrontée à de nombreux défis, tels que la pauvreté des cacaoculteurs, le travail des enfants, la déforestation ou la pollution des sols en raison des pesticides ».
La reine Mathilde a pu découvrir les différentes étapes de la culture du cacao tout en se renseignant sur les initiatives prises par les coopératives pour soutenir les plantations durables et garantir un revenu décent aux cacaoculteurs. Cette visite pourra servir à enrichir le discours que la reine Mathilde prononcera le mois prochain lors de l’inauguration de la Conférence mondiale sur le cacao à Bruxelles.