C’est à Vitoria-Gasteiz que les représentants d’institutions du monde entier se réunissent pendant deux jours pour échanger à propos de l’aide aux victimes du terrorisme. La 2e Conférence mondiale des victimes du terrorisme, organisée par les Nations unies, s’est ouverte par un discours du roi Felipe VI.
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La 2e Conférence mondiale des victimes du terrorisme se tient au Pays basque
L’Espagne est pays qui a été victime du terrorisme international, comme lors des attentats de Madrid en 2004 mais aussi victime d’un terrorisme national, notamment après la création de l’ETA. C’est au Pays basque, territoire où est née l’ETA, qu’est organisée la 2e Conférence mondiale des victimes du terrorisme, les 8 et 9 octobre 2024. L’événement se déroule dans l’auditorium María de Maeztu du Centre de Conférences Europa de Vitoria-Gasteiz.
Ce congrès a vu le jour en 2022 et la première édition fut organisée par les Nations à New York. À l’issue de la première conférence, la ville de Victoria avait été choisie pour accueillir la deuxième édition, dont le thème est « L’éducation comme instrument de prévention, de consolidation de la paix et d’autonomisation des victimes du terrorisme ». Près de 300 personnes participent à l’événement qui attire principalement les responsables d’institutions de soutien aux victimes du terrorisme.
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La cérémonie d’ouverture a débuté par les mots de bienvenue du directeur du Centre des Nations unies contre le terrorisme, Mauro Miedico. Des survivants des victimes du terrorisme ont pris la parole, ainsi que différents spécialistes, dont secrétaire général du bureau antiterroriste des Nations Unies, Vladimir Voronkov. Le ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères et le président du parlement du basque ont aussi pris la parole avant d’écouter le discours du Roi.
« Je tiens à exprimer mes sincères remerciements aux victimes, à leurs familles et aux nombreuses associations de différents pays qui nous ont rejoints aujourd’hui », a déclaré le roi Felipe. « Merci pour vos témoignages puissants et émouvants. À travers votre douleur et votre chagrin – que nous devrions tous partager – vous incarnez la véritable bravoure et la véritable dignité. Votre engagement en faveur de la liberté et de la solidarité humaine est un phare éthique pour l’ensemble de la société. Nous, citoyens et institutions, avons la responsabilité de préserver votre mémoire, de vous aider à surmonter vos blessures, physiques et psychologiques, et de faire de notre mieux pour améliorer votre situation ».
Pendant les deux jours de cet événement, différents groupes de discussions sont organisés en parallèle des conférences principales. Des victimes du terrorisme, des associations de victimes, des experts et des représentants politiques et diplomatiques d’une cinquantaine de pays participent au congrès.
