Le roi Felipe VI d’Espagne a été distingué pour son engagement à la coopération entre son pays et les pays hispaniques du continent américain. Au cours d’une cérémonie à l’alcazar royal de Séville, le roi d’Espagne a reçu la prestigieuse Tour de l’Or.
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Le roi Felipe VI récompensé pour son dévouement à la valorisation des relations ibéro-américaines
Chaque année, la Chambre de commerce de Séville et la fondation Cajasol décernent une récompense à une personnalité ou une entité dont les accomplissements ont contribué à la promotion de relations politiques, commerciales, économiques et culturelles entre les pays ibéro-américains. Cette année, le récipiendaire de ce prix n’est autre que le roi d’Espagne.

Le roi Felipe VI, 56 ans, s’est rendu à l’alcazar de Séville, cette forteresse dont les fondations remontent au 8e siècle, lors de la dynastie des Omeyyades de Cordoue. Le roi Felipe est venu chercher son prix, la Tour de l’Or, dont le trophée est une reproduction miniature d’une tour d’observation militaire de Séville. Cette tour, construite au 13e siècle, est un monument emblématique de la ville. La tour a pris ce nom lorsqu’elle servit à partir du 16e siècle à conserver l’or ramené d’Amérique.

Le roi Felipe a reçu ce prix en récompense de « l’effort, le dévouement et la valorisation des relations politiques, commerciales, économiques et culturelles entre le pays ibéro-américains qu’il développe depuis le début de son règne », justifie le jury, qui s’est prononcé à l’unanimité. Le roi Felipe est notamment le président de l’Organisation des États ibéro-américains (OEI), un organisme intergouvernemental qui comprend 23 États membres hispanophones et lusophones d’Amérique du Sud, des Caraïbes et de la péninsule ibérique.
Le roi Felipe a prononcé un discours de remerciement : « Ce prix reconnaît une constante dont je suis fier et qui constitue une marque de fabrique de la Couronne : aider à renforcer et multiplier les liens de connaissance mutuelle, de coopération, de solidarité et d’affection avec l’Amérique latine et avec l’ensemble de la Communauté ibéro-américaine des nations. Faire partie de ce grand “territoire de La Manche”, comme l’appelait notre Carlos Fuentes, “qui fait de l’Atlantique un pont et non un abîme… “, et qu’il a décrit comme le plus grand pays du monde. »