Le roi Philippe de Belgique s’est rendu à l’Institut Hannah Arendt, dans un contexte mondial d’instabilité, où les discours de haine sont à nouveau au cœur des préoccupations. Avec les responsables de cette plateforme, le roi Philippe s’est penché sur des questions sociétales et s’est intéressé aux mesures soutenues et initiées par l’institut.
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Le roi Philippe rend visite à l’Institut Hannah Arendt
« Notre société diversifiée et en évolution rapide nous offre de grandes opportunités et pose en même temps des défis concrets », explique l’Institut Hannah Arendt, un organisme qui œuvre à la stabilité de la société, une société dans laquelle chacun se sente impliqué. Le roi Philippe de Belgique, 64 ans, était curieux d’en apprendre plus sur les initiatives de l’organisme, et s’est rendu à son siège à Malines.


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Avec les responsables de l’institut, le roi Philippe a abordé des questions sociétales telles que la diversité, l’urbanité ou la citoyenneté. Le chef de l’État a également discuté avec des chercheurs et des collaborateurs de l’institut sur l’importance de la cohésion sociale et de la citoyenneté active. L’institut porte le nom de la célèbre politologue prussienne, devenue américaine. Hannah Arendt (1906-1975) est connue pour son travail sur le totalitarisme et sa thèse sur la banalité du mal. L’institut belge qui porte son nom sert de plateforme à la diffusion des connaissances sociétales, à travers des cours, des séminaires, des webinaires, des publications et des événements de réseautage.
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Le roi Philippe a découvert le projet Polarprof mené par l’institut. Il s’agit d’un programme d’apprentissage et d’échange de trois ans destiné aux professionnels des collectivités locales. Sous forme de cours, les responsables locaux apprennent à identifier des moyens de lutter contre les discours de haine, la désinformation et la polarisation. Le projet est soutenu par un conseil scientifique et social dans une optique de pluralité du projet et des actions.